Retour à l'article normal

SE-UNSA 86


 Par SE-UNSA 086
 Le  lundi 17 septembre 2012

LPC simplifié

 

 Simplification du LPC : une annonce bienvenue

Vincent Peillon vient d’annoncer la simplification du Livret Personnel de Compétences pour l’année scolaire 2012/2013, en attendant de nouveaux outils en phase avec le socle commun rénové qui devrait voir le jour à l’issue de la Refondation de l’Ecole.

Le SE-Unsa a porté de nombreuses critiques à l’égard du LPC. Il faut laisser aux enseignants et aux équipes la responsabilité professionnelle de l’élaboration des outils de suivi des acquisitions qui permet de réguler les apprentissages. L’évaluation formative relève bien de leurs compétences.

Le LPC, malgré ses défauts n’est pas seulement l’outil technocratique dénoncé par ceux qui en demandent la suppression, il représente une première tentative, certes insatisfaisante, de mettre en œuvre une évaluation progressive, et positive des acquis des élèves. A la communauté éducative d’élaborer des propositions plus satisfaisantes. C’est ce que fait le SE-Unsa dans le cadre de la Refondation de l’Ecole.

 Nos propositions pour le Socle commun

Une demande du SE-Unsa

Le SE-Unsa était demandeur d’une simplification du LPC, dans cette période transitoire de « refondation ». Le ministère nous a donné raison. Il présente cette démarche comme le moyen de préserver l’avenir dans l’attente de la redéfinition du socle commun. Cette approche nous satisfait. Les défauts du LPC, que nous avons dénoncés (hétérogénéité des items et des domaines, fragmentation des compétences en items) justifient qu’on n’exige pas des équipes qu’elles le renseignent dans le détail.

Concrètement :

Seule la validation des 7 compétences est obligatoire.

Quand la validation de la compétence ne pose pas de problème, le renseignement des domaines et des items n’est pas exigé.

Quand la validation d’une compétence est discutée, les équipes pédagogiques  ne renseignent que les domaines et non plus les items.

Une simple attestation de validation des compétences, en une page au lieu des 25 pages du livret actuel, sera adressée aux familles.

Dispositions complémentaires :

Le déploiement expérimental du Livret scolaire numérique est différépour mettre l’application en phase avec le contenu de la future loi d’orientation.

Pour le SE-Unsa, il faudra que le ministère conduise avec les organisations syndicales une réflexion sur le contenu de ce livret scolaire particulièrement lourd et complexe.

La circulaire ministérielle ici