Réforme des rythmes

Le décret révisant lʼorganisation de la semaine scolaire à l'école primaire a été publié au Journal officiel du 26 janvier. Cʼest désormais dans chaque département, dans chaque école que tout se joue.

Pour le SE-Unsa, aucune organisation ne devra être arrêtée sans les enseignants.

Lorsque les cadrages départementaux seront connus, le SE-Unsa engagera les équipes à convoquer des conseils dʼécole sur ce seul sujet après avoir arrêté, entre enseignants, lʼorganisation souhaitée. Le SE-Unsa pourra ainsi défendre, auprès des autorités académiques, le respect de lʼavis des premiers concernés.

 

Le SE-UNSA écrit au recteur

Dans le cadre de l’aménagement de la semaine scolaire, le SE-UNSA vient de s’adresser au recteur pour demander le maintien des mercredis libérés.

Depuis la réforme de 2008, dans les écoles à 4,5 jours, le temps scolaire est organisé sur un cycle de 3 semaines comme suit :

-          2 semaines de 25h avec mercredi matin travaillé pour les élèves ;

-          1 semaine de 22h avec mercredi non travaillé pour les élèves (« libéré Â» pour les élèves).

On est donc bien sur 24h hebdomadaires en moyenne. 12 mercredis matin sur 36 étant consacrés, pour les enseignants, aux animations et conférences pédagogiques ainsi qu’à la concertation (conseils des maîtres et de cycle).

Les obligations règlementaires de service des enseignants du premier degré sont modifiées concernant le temps de formation (projet de circulaire soumis au CTM du 11/01). Il peut en partie se faire à distance. On peut donc imaginer plusieurs scénarii

 Hypothèse n°1 : 12 mercredi libérés

 Hypothèse n°2 : 9 mercredis libérés (cycle de 4 semaines) :

Semaines 1, 2 et 3 : 24h45

Semaine 4 (avec mercredi libéré) : 22h.

 Hypothèse n°3 : 6 mercredis libérés (cycle de 6 semaines) :

Semaines 1, 2, 3, 4 et 5 : 24h30

Semaine 6 (avec mercredi libéré) : 22h

 L’enjeu est donc d’éviter les temps de formation et de concertation soient placés le mercredi après-midi ou le soir après la classe.

L’action du SE-Unsa concernant les mercredis libérés semble porter ses fruits puisque le Recteur a déclaré dans la presse qu’il « trouve que ce serait bien d’obtenir une dérogation Â» pour les maintenir (article à lire ici).