Le groupe de travail du 3 avril 2025 a posé les jalons de la Carte scolaire pour l’année 2026. Si l’organisation en deux phases est confirmée, les modalités précises, notamment pour la phase 1 de janvier, appellent des clarifications. Pour l’UNSA Éducation, il est essentiel de maintenir un cadre stable, transparent et respectueux des réalités du terrain.

Une organisation en deux phases : un équilibre à préserver

Comme les années précédentes, la carte scolaire du 1er degré pour 2026 sera construite en deux phases principales avant l'été, suivies d’éventuels ajustements restreints à la rentrée scolaire.

L’UNSA Éducation se félicite du maintien de cette organisation : elle permet d’allier anticipation et adaptabilité face aux réalités démographiques et pédagogiques.

« L’UNSA Éducation est favorable à deux phases de carte scolaire. C’est un principe d’équilibre entre rigueur et réactivité. »

Une phase 1 en janvier février mais avec un GT sans dotation connue

La Directrice académique prévoit de convoquer un groupe de travail début janvier 2026 pour ouvrir la première phase de travail sur la carte scolaire. Cependant, à cette période, la dotation en postes pour le département ne sera pas encore connue.

Ce choix inquiète l’UNSA Éducation.

« La réflexion lors de ce GT ne peut être la même selon que l’on prévoit 8 ou 30 suppressions de postes ! »

Les syndicats seront invités à faire des observations sur l'ensemble des écoles à partir d’un document départemental construit selon les typologies d’écoles et les remontées ONDE d'octobre-novembre, avec pondération des IEN en décembre. Il faudra attendre le CSA académique pour connaître la dotation pour le département à la fin janvier. Les mesures de Carte scolaire prises lors du CSA Départemental pourront être très différentes des premières réflexions du GT.

« L’UNSA Éducation considère que cette situation n’est pas confortable. »

La phase 2 : un ajustement ciblé, mais essentiel

La phase 2 de juin est confirmée. Elle aura pour objectif d’ajuster les décisions de la phase 1, en se concentrant uniquement sur les écoles dont la situation aura significativement évolué.

Une remontée des prévisions d'effectifs sera prévu début juin par les IEN (pour 2025, la date arrêtée est le 3 juin) (pas de remontée ONDE), et seules les écoles présentant des hausses ou baisses notables pourront être réexaminées. Contrairement à la phase 1, il ne s'agit pas d'une révision générale, mais d’un ciblage selon les indicateurs les plus significatifs.

« Pour qu’une décision de phase 1 soit revue, il faudra démontrer une modification significative des prévisions d’effectifs. » IEN Adjoint

Refus catégorique d’une carte scolaire à la rentrée

L’UNSA Éducation réaffirme un principe non négociable : il est inenvisageable d'organiser une phase de Carte scolaire en septembre. Trop tardive, souvent brutale, cette méthode génère stress, précipitation et désorganisation dans les écoles. Un constat d'effectifs sera demandé le jour de la rentrée scolaire par les IEN. Tout élève absent non excusé ne sera pas comptabilisé.

« Un groupe de travail à la rentrée est indispensable pour répondre aux hausses d’effectifs de l’été. » UNSA Education

L'avis de l'UNSA Education

• L’UNSA Éducation soutient l'organisation en deux phases, seule garante d’une répartition équitable et réaliste des moyens.

• Elle alerte sur le GT de janvier, jugé prématuré sans dotation connue. Ce GT début janvier sera exéprimental en 2026

• Elle refuse toute carte scolaire à la rentrée de septembre (pouvant permettre des fermetures) , trop tardive pour garantir de bonnes conditions d’accueil des élèves.

• Elle demande que la phase 2 soit peinement opérationnelle, appuyée sur des remontées fiables, et ouverte à toute situation à la hausse significativement modifiée.