A la demande de l’ensemble des organisations syndicales ayant participé à cette visite (dont l’UNSA), une séance extraordinaire de la FS-SSCT de Vendée a été réunie par Mme la DASEN le mardi 25 mars 2025. Deux heures de débat s’en sont suivis.

Pour les membres de la FS-SSCT ayant effectué la visite, il est clair que les ERSEH sont dans, pour beaucoup, dans une situation professionnelle très délicate et exposée à de nombreux risques psycho-sociaux mais aussi pour leur sécurité physique. Ces risques proviennent d’une trop forte charge de travail en lien avec l’organisation de ce même travail. Le rapport a donc proposé toutes une série de préconisations visant à améliorer les conditions de travail des ERSEH.

Du côté de notre employeur, nous avons bien senti des oppositions au sujet de ce rapport. Elles n’ont pas été dites directement car il est d’une grande qualité. Il y a, en fait, trois réticences. La première est l’accusation de vouloir mettre en cause la hiérarchie comme responsable de la situation. C’est une inquiétude facile à balayer car l’IEN-ASH vient d’arriver. La seconde est classique. Pour l’administration, le rapport ne se basent que sur des impressions ou des propos non étayés par des statistiques. De plus, pour elle, les ERSEH ont tous les outils nécessaires à leur disposition et, s’ils travaillent trop, c’est… de leur faute ou c’est une impression. Nous nous sommes fermement opposés à cette vision des choses car cela va à l’encontre de ce que vivent ces collègues dévoués à leurs tâches mais aussi car cela s’oppose à la mise en place d’une vraie politique de prévention. Enfin, le non-dit final est bien entendu financier. Pour que leurs conditions de travail s’améliorent, il faut des moyens humains avec un poste supplémentaire mais aussi en matériel avec des outils numériques performants. Notre employeur ne va pas payer...