La FS-SSCT départementale s'est réunie le jeudi 17 octobre. Son ordre du jour était assez peu fourni et augurait mal de son utilité. Son déroulement ainsi que sa fin brutale n'ont fait que confirmer cette appréhension.

La première information à retenir de cette séance est que notre employeur ne s'intéresse guère aux droits de la FS-SSCT et, par ricochets, à ceux des représentants des personnels. Ainsi, nous avons appris incidemment qu'il existait un protocole de scolarisation des élèves à difficultés comportementales élaboré sous l'autorité de l'IEN-Adjointe. Or, au-delà du fait que nous n'avons pas été consulté, il avait été décidé dans le plan départemental de prévention proposé par l'administration que des membres de la FS participeraient à son écriture. Et dire que l'on nous vante à toutes les sauces le dialogue social...

Nous avons aussi discuté fermement autour des visites de la FS-SSCT. Une d'entre elles est prévue à destination d'une catégorie de personnels pas toujours respectés dans leurs droits. Coïncidence, on nous demande de la repousser... loin dans le temps. Bien entendu, nous craignons l'enterrement de première classe. Après une discussion serrée, elle n'a été décalée que de deux semaines.

Enfin, les fiches RSST n'ont pas eu le droit à leur groupe de travail et nous en avons discuté en séance. Là-encore, le prisme de l'administration n'est pas le bon. Elle s'est contentée de longue statistiques qui nous disent qu'elles représentent bien la diversité des agents de l'Education nationale. Pour nous, l'essentiel n'est pas là. Elle est dans la détermination des risques existant et dans la mise en place d'une politique de prévention primaire pour les supprimer. On en est loin.