SECTION SE-Unsa de la VENDEE - 71 BD ARISTIDE BRIAND - Porte B Niveau 0 - BP 92 - 85003 LA ROCHE SUR YON CEDEX
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LaĂŻcitĂ© : oui aux ouvertures des Ă©coles publiques dans chaque commune de VendĂ©e !
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Depuis plus de 10 ans, il n'y a pas eu d'ouvertures écoles publiques en Vendée malgré les demandes fortes de plusieurs familles qui habitent dans des communes où il n'y a qu'une école, mais privée. Les différents DASEN qui se sont succèdés en Vendée n'ont jamais imposés aux élus (pro-privés pour certains) l'ouverture d'une école publique. Ils leur donnent les pleins pouvoirs pour en ouvrir et en fermer. Ils entérinent seulement la décision du conseil municipal sans jamais donner un avis. La laïcité peut-elle ainsi progresser dans notre département ?

Le SE-UNSA, en tant qu’héritier du Syndicat national des instituteurs, est aux côtés de la FCPE, de la Ligue de l’enseignement et des DDEN, membre du Comité national d'action laïque créé en 1953. Pour notre syndicat la laïcité n’a pas à être instrumentaliser à des fins d’exclusion, au contraire elle est porteuse d’un vivre ensemble, d’une confrontation sereine des opinions et donc d’un esprit critique. Le SE-UNSA se félicite de la parution en 2013 de la Charte de la laïcité et a pleinement conscience de la lourde et nécessaire tâche, incombant aux enseignants, de faire respecter les valeurs de la République.

Si l’école communale devient obligatoirement laĂŻque par les lois Ferry, il faut attendre la loi de 1905 pour voir enlevĂ©s les crucifix dans les salles de classe d’écoles oĂą nombre de maires l’imposent. Le gouvernement de Vichy reviendra sur certaines dispositions de la loi de 1905, ce qui explique le retour des crucifix dans certaines salles de classe d’écoles communales, objets qui seront retirĂ©s progressivement Ă  partir de la LibĂ©ration.  Le dernier enlèvement de crucifix dans une Ă©cole communale, dans un village de la France non soumis aux règles du Concordat, se fit par l’Inspecteur d’acadĂ©mie du Doubs en 2004 Ă  Maisons-du-Bois-Lièvremont (pas très loin de la commune oĂą Louis Pergaud fut instituteur) Ă  l’initiative de responsables du syndicat UNSA/SE du Doubs avertis par un collègue. Par ailleurs Ă  notre regret, du fait du maintien du Concordat, dans les trois dĂ©partements d’Alsace-Lorraine, est tolĂ©rĂ©e la prĂ©sence des crucifix Ă  l’école publique.

Les Ă©tablissements privĂ©s sous contrat d’association avec l’État organisent un rĂ©seau concurrent au Service public d’éducation, ils participent Ă  la sĂ©paration de la jeunesse française. D’autre part en VendĂ©e un certain nombre de communes n’ont pas d’écoles publiques et les demandes des parents d’ouverture d’école communale ne reçoivent pas de rĂ©ponses positives. De plus avec les crĂ©ations de nouvelles communes, nĂ©es de la fusion de plusieurs d’entre elles, certains maires du dĂ©partement argumentent de l’existence d’une Ă©cole publique sur une ancienne commune prĂ©cise pour se refuser Ă  rĂ©pondre Ă  une demande d’ouverture d’ Ă©cole de proximitĂ© situĂ©e dans une commune autonome avant la fusion. Certains parents renoncent Ă  scolariser leur enfant dans l’école publique vu potentiellement le temps passĂ© pour les y conduire et le coĂ»t familial du transport. Ces situations diverses trouvent une illustration prĂ©cise notamment dans les communes de La Rabatelière, Les Essarts ou La Chaize-Giraud.

Le SE-UNSA demande non seulement que dans toutes les communes une école publique de proximité puisse être proposée mais que l’enseignement délivré hors de l’École publique (sous et hors contrat) soit mieux contrôlé pour répondre pleinement au contenu et à l’esprit des programmes tout en s’assurant notamment qu’un effet Golem, auprès d’élèves en échec relatif en début de scolarité, ne s’installe pas dans certaines classes d’établissements privés.

 

 
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