SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
Tél. 07 83 37 96 87 - Por. 06 29 58 79 99 - 84@se-unsa.org
Cette Capd s'annonce sous le signe du changement :
Nouveau président depuis le 7/05/2017, Les syndicats de l'UNSA que je représente aujourd'hui, saluent le sursaut républicain, qui en portant Emmanuel Macron à la présidence de la république, a préservé l'essentiel en faisant barrage à une candidate dont le programme aurait menacé le cadre même de notre démocratie et de l'Europe.
Nouvelle Secrétaire générale, à qui nous souhaitons la bienvenue dans le Vaucluse.
Nous tenons également à saluer et remercier l'ancienne secrétaire générale Mme Taix.
DĂ©part de notre DASEN dans les bouches du RhĂ´ne.
Je change de sujet, et je lance « un pavé dans la mare » et un appel à tous les membres ici présents : existe-t-il un dispositif de signalement et de règlement de conflits entre enseignants au sein d'une même école ?
Pourquoi cette question me direz-vous? Parce que, qui dans cette commission n'a pas reçu de témoignages d'enseignants nous relatant leurs problèmes de communications ? Dans combien de cas ces difficultés entre personnes se transforment-elle en véritable souffrance ? Combien certains climats délétères au sein des écoles font-ils de victimes ? Est-ce un sujet tabou ?
Et si nous mettions tous en commun nos expériences afin de travailler ensemble sur le sujet?
Tout en respectant évidemment l'intégrité et la confidentialité des personnes et dans le cadre d'un véritable dialogue social, à la fois au niveau académique et départemental.
Au SE Unsa, nous sommes conscients que toute situation de conflit est unique, qu'il convient d'apporter des solutions au cas par cas, pour traiter les dysfonctionnements relationnels. Nous savons également que les IEN, secondés par leurs conseillers pédagogiques, interviennent aussi souvent que nécessaire dans les situations de tension.
Je propose, au nom du Se Unsa (et j'y associe également les membres du CHSCT), de nous réunir et de réfléchir ensemble à un dispositif qui permettrait d'apaiser les tensions rapidement et durablement, et déboucherai sur une réelle disparition de la souffrance des personnels.
Il n'existe certes, pas de solutions miracles...Des médiateurs de conflits seraient, selon nous un bon début (cela existe dans les bouches du Rhône), mais la médiation a cependant ses limites.
Je me permets également de rappeler qu'en l'absence de médecine du travail et de visites annuelles des personnels Education Nationale, les dysfonctionnements sont encore plus difficiles à cerner et à gérer.
Je pourrai vous citer des exemples d'école où le climat délétère persiste d'années en années, sans que rien ne puisse être fait pour améliorer la situation. Je pourrai également vous dire que nombre d'appels reçus au SE UNSA sont des appels de détresse de personnels en souffrance. Nous sommes, comme l'administration, je suppose, à l'écoute de ces enseignants. Cependant, quel soulagement concret peut-on leur apporter ?
Enfin, pour terminer par une note positive, il existe Ă©galement des Ă©coles oĂą tout fonctionne Ă merveille et heureusement ! Ne pourrait-on pas s'en inspirer ?
A propos du mouvement , le taux de satisfaction cette année est en augmentation (45,1 % contre 30,5 % l'an passé). Cela est positif mais peut être encore mieux afin de garantir une réelle mobilité des enseignants. Le mouvement doit permettre réellement une plus grande mobilité au niveau du département, dans l’équité et la transparence.
Au SE-UNSA, nous aspirons à une véritable équité des personnels lors des nominations et nous réaffirmons un principe de base qui est la transparence et le respect des règles du mouvement.
Dans ce cadre, nous demandons qu'une attention particulière soit portée, comme chaque année, aux cas particuliers, ou aux personnes bénéficiant d'une RQTH (4enseignants) dont la situation ne sera pas réglé lors de cette première phase. Il faudra également être plus qu'attentif à un enseignant victime d'une mesure de carte scolaire et qui n'obtient pas de poste.
Nous demandons de limiter les postes à profil, et de connaître les raisons des refus de manière claire. Les personnels concernés ont également le droit de connaître ces raisons.
Lors d'une CAPD précédente, nous soulignions qu'il y avait trop peu de départs dans l'option E. Cela se vérifie encore aujourd'hui. En effet, faute de départ, il y a de moins en moins de personnels formé, et donc sur 15 postes de maîtres E obtenus, seuls 3 le sont à titre définitif.
Nous préparons la seconde phase et dans cette optique, nous proposons que la liste des postes réservés soit réduite. D'autres supports pourraient d'ailleurs être trouvés pour ces postes réservés afin. Cela permettrait de ne pas bloquer les titulaires départementaux, et plus encore la seconde phase.
pour l’équité, la transparence et la clarté, il est nécessaire de nommer tous les personnels en CAPD et pas lors des GT comme c’est le cas depuis 4 ans. De plus, lors de la phase d'ajustement, les nominations doivent se faire dans un premier temps uniquement sur des vœux précis en juin, puis après les ouvertures de rentrée.
Les temps partiels vont également être étudiés aujourd'hui. Nous souhaitons étudier précisément l'ensemble des demandes, notamment les demandes d'enseignants en ASH, accordées « au cas par cas ».
Les enseignants à 50 % complétés par un stagiaire se verront encore imposés les jours travaillés/non travaillés, ce qui pour le SE-UNSA rend dans certains cas l'organisation très complexe, voire impossible. Quand l'information leur sera-t-elle clairement communiquée ?
L'an passé, des enseignants ont de plus été obligé de changer de niveau, ce qui ne doit plus se reproduire.
Nous alertons sur les conditions de travail que va rencontrer l'école Camus Orange à la rentrée (Algeco)
Pour terminer, nous souhaitons des précisions sur la répartition départementale des référents de scolarité.