L’augmentation du Smic au 1er mai 2022 s'et répercutée sur les salaires les plus bas des agents d’État sous contrat de l’Éducation nationale.
Pour un contrat à temps plein, cette augmentation sera d’environ 35 € net/mois.
Pour les AESH
Les AESH classés à l’échelon 1 et 2 seront dorénavant rémunérés à l’indice 352 (contre 343 jusqu’alors).
Cette augmentation se fera automatiquement sur la paye de mai ou la suivante.
Les autres indices de la grille sont inchangés.
Pour les AED
Les indices de rémunération des AED sont inférieurs au traitement minimum de la Fonction publique. Ils perçoivent donc une indemnité différentielle. C’est cette indemnité qui sera réévaluée.
Pour les contractuels
Les contrats signés à partir du 1er mai 2022 tiennent compte de cette augmentation.
Les contractuels ayant un contrat antérieur au 1er mai 2022 et indiquant un indice majoré inférieur à 352 percevront une indemnité différentielle.
L’avis du SE-Unsa
Cette augmentation du minimum de traitement était indispensable mais n’est pas suffisante pour compenser la perte du pouvoir d’achat des personnels les plus mal rémunérés de notre ministère.
En effet, la question du niveau de l’inflation s’inscrit dans la durée, la part que représentent dans les budgets les plus modestes l’énergie, le logement et l’alimentation sont précisément les domaines les plus impactés par l’augmentation des prix.
Au-delà de cette augmentation, la revalorisation du point d’indice annoncée pour l’été devra également prendre en compte ces éléments, tout comme elle devra prendre en compte les difficultés de plus en plus importantes à attirer des contractuels ce qui, in fine, met en difficulté importante de plus en plus fréquemment la continuité du service public.
Ce sont des points que porteront le SE-Unsa avec l’Unsa Fonction publique dans les prochaines semaines en revendiquant une augmentation de la valeur du point d’indice de 10%.