Lors du rendez-vous salarial du 18 juin 2018, le gouvernement a choisi de ne pas répondre aux demandes légitimes de l’Unsa en matière de rémunération des agents publics.
Le SE-Unsa, avec l’Unsa, était pourtant prêt pour ce rendez-vous salarial. Point d’indice, mais surtout poursuite de la mise en œuvre de la revalorisation des carrières, telles étaient ses exigences.
Le gouvernement, lui, a raté ce rendez-vous en poursuivant sa politique de gel de la rémunération des agents publics en refusant toute mesure générale alors que l’inflation est de retour (2% sur un an).
Parmi les rares mesures positives annoncées, le protocole de revalorisation des carrières sera bien poursuivi. Négocié lors du quinquennat précédent, ce protocole avait été retardé d’un an à l’arrivée de l’actuel gouvernement. Les carrières et rémunérations de tous les titulaires seront donc bien améliorées alors que les contractuels, eux, ne sont toujours pas concernés.
L’avis de l’Unsa
L’Unsa regrette cette obstination qui paraît aujourd’hui de plus en plus idéologique. Les employeurs publics, dont l’Éducation nationale, ne peuvent pas ignorer les difficultés des personnels. Le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer. C’est pourquoi l’Unsa a demandé au gouvernement une seconde réunion en octobre.
L’Unsa appelle le gouvernement à reconnaître réellement tous les agents publics et à ne pas s’en tenir à des déclarations de façade. Il revendique une amélioration de leur rémunération pour l’année 2019.