Le calendrier de l’année scolaire 2017-2018 (adopté en 2015 dans le cadre triennal) soulève des interrogations.
Alternance 7/2 et dernière période
Ce rythme est considéré comme le meilleur schéma pour favoriser les apprentissages.
Pour autant, cet argument ne trouve pas sa place au regard de la durée de la dernière période de classe : de 9 semaines pour la zone B à 11 semaines pour la zone A.
On sait bien que les intérêts de tous les acteurs impliqués dans un calendrier scolaire sont divergents, mais nous devons réaffirmer que l’intérêt des élèves devrait prévaloir. Nul doute, en effet, que cette dernière période ne paraisse insoutenable aux élèves et aux enseignants. Le SE-Unsa souhaite qu’à l’avenir, cette question soit remise à plat en explorant notamment la possibilité de déconnecter le calendrier de l’élémentaire de celui du lycée, contraint par les épreuves du bac. Il faut également étudier la possibilité de petites vacances supplémentaires permettant une pause pendant la 5e période toujours trop longue.
Prérentrée
Depuis 2015, la 2e journée de prérentrée est remplacée par "deux demi-journées [...] qui pourront être dégagées, durant l'année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques." Cela pénalise notamment les équipes qui faisaient jusqu'à maintenant le choix d'effectuer ces deux journées de prérentrée avant la rentrée des élèves. Pour le SE-Unsa, cette journée doit être rendue aux professionnels que sont les enseignants pour l’organisation de leur travail personnel et en équipe.
Pont de l’Ascension
Le pont de l’Ascension n’est pas vaqué en 2017-2018. Nous attirons à nouveau l’attention du ministère sur les conséquences de cette décision et la nécessité de la revoir.
En effet, comme l’ascension tombe en 2018 la même semaine que le 8 mai, la semaine du 7 au 13 mai sera clignotante avec concrètement : le lundi 7 travaillé, le mardi 8 férié, le mercredi 9 travaillé, le jeudi 10 férié, le vendredi 11 travaillé et le samedi 12 aussi le cas échéant. Une semaine qui, en l’état, promet d’être aussi improductive que fatigante.