Les propositions issues du projet PPCR s'appliqueront malgré tout. 6 des 9 organisations représentatives de la fonction publique avaient décidé de les accepter. CGT, FO et Solidaires les avaient refusées. Le gouvernement comptait consacrer 5 milliards d’euros à améliorer le pouvoir d’achat et les carrières des fonctionnaires. Il pourra le faire. Le 1er ministre vient, en effet, d'annoncer que les mesures s'appliqueraient..
Ces propositions gouvernementales visent dans un premier temps à réaffirmer et à consolider le statut de la fonction publique. Et ce n’est pas du luxe. Refuser de telles mesures ne pouvait, en effet, que conforter les critiques actuelles contre le statut des fonctionnaires
Elles comportent également des avancées concrètes en faveur du pouvoir d’achat et la carrière des enseignants.
Cet accord PPCR n’est pas complètement à la hauteur des attentes des fonctionnaires et des enseignants. Il marque cependant une première inflexion dans la politique de rigueur salariale de l’État vis-à-vis de ses agents. Il servira de point d’appui pour des avancées futures. Croire qu’il aurait été plus facile d’améliorer le sort des fonctionnaires alors que l’accord n’est pas conclu manquait sérieusement de discernement.
Espérer que des futures échéances électorales de 2017 naitra une majorité plus favorable aux fonctionnaires était lourdement se tromper. C’était surtout faire bien peu de l'urgence à agir contre la dégradation constante du pouvoir d’achat.
Ce sont les motifs qui avait conduit l’Unsa, en syndicat responsable, à se prononcer en faveur de l’accord PPCR. Le gouvernement, par la voix de son premier ministre a décidé de l'appliquer malgrè l'opposition de quelques uns. L’Unsa, et le SE-Unsa continueront de se battre pour restaurer un peu de pouvoir d’achat aux enseignants, pour que le point d’indice augmente et que leurs carrières progressent.