Les faits sont têtus...
En syndicalisme comme en politique, certains sont prompts à s’approprier des acquis quitte à réécrire l’histoire.
Le dossier de l’ISAE n’échappe pas à ce syndrome. Il y a foule au portillon pour en revendiquer la paternité.
Le Snuipp et le Sgen sont sur les rangs, jurant leurs grands dieux qu’à la seule force de leurs poignets syndicaux, ils ont arraché à Vincent Peillon cet acquis….
Un retour en arrière s’impose donc :
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Au début de l’histoire, il y a d’abord eu le mythe inaccessible de l’obtention de l’équivalent de l’ISOE pour les PE… chacun maugréant en silence devant cette injustice…
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Puis en 2011, le SE-Unsa, seul, se saisit du dossier et lance une large campagne d’opinion « Mon ISOE, je la veux….. » auprès de la profession. Évidemment elle trouve un large écho auprès des collègues du 1er degré et récolte en quelques mois plus de 35.000 signatures. Un nombre que nous ferons valoir auprès de Vincent PEILLON chargé des questions d’éducation dans le cadre de la campagne présidentielle de Francois Hollande… De Sgen et de Snuipp, point de traces en cette période. Ces derniers, à l’époque, revendiquaient plutôt une prime d’équipement…qui aurait été laissée à l’appréciation de chaque commune...
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En 2013, le SE-Unsa a décroché et signé le protocole actant la nécessaire revalorisation des PE avec la création de l’ISAE et l’augmentation de la hors-classe des PE.
Ce protocole proposé à toutes les organisations a aussi été signé par le Sgen et le Snalc. Le Snuipp, qui se revendique pourtant comme premier syndicat, était absent ce jour-là…
Si nous trouvons aujourd’hui plus ou moins de renfort en fonction du climat politique et syndical, pour notre part, nous poursuivons notre action cohérente, déterminée et donc, crédible.