Interpelée par le SE-Unsa sur la nécessité d’une revalorisation générale pour l’ensemble des enseignants, la ministre semble nous avoir entendus notamment sur l’urgence à traiter l’inégalité de rémunération que connaissent les enseignants du premier degré par rapport à leurs homologues du second degré.
Depuis deux ans, des efforts ont été consentis avec la création de l’Isae et l’augmentation du ratio de hors-classe des professeurs des écoles.
C’est un premier pas mais il convient désormais d’aller plus loin dans un souci d’équité.
Les propos que la ministre a tenus devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée sont sans équivoque. Elle a clairement énoncé son intention de «réduire l’écart que les enquêtes ont démontré à nouveau récemment entre le niveau de rémunération des personnels éducatifs du primaire et celui des personnels éducatifs du collège ou d’autres pays comparables».
Le SE-Unsa ne manquera pas de le lui rappeler.