De plus, contrairement au secteur privé où la journée de carence est souvent prise en charge par des accords de branche ou d’entreprise, aucun dispositif analogue n’existe dans la Fonction publique.
Selon des données ministérielles, cela a représenté pour 2011-2012 une économie budgétaire de 31 millions d’euros pour notre ministère. Au total, 376 600 journées de carence ont été retirées au salaire de 271 660 titulaires de l’Éducation nationale, malades.
La ministre de la Fonction publique a accepté d’examiner la situation dans le cadre des discussions sur les salaires en février/mars.
Au-delà des aspects budgétaires, l’abrogation du jour de carence est une mesure politique phare qui doit traduire le changement de politique vis à vis des fonctionnaires.
Au SE-Unsa, comme à l’Unsa-Fonction publique, c’est une exigence !