Article publié le jeudi 14 février 2019.
Les enseignants contractuels du second degré seront les premiers visés par les 2250 suppressions d’emplois prévus à la rentrée 2019.
Cela est annoncé sans ambiguïté dans les documents présentant les mesures relative à la carte scolaire : « Cette diminution (de 2250 emplois d’enseignant du second degré public) sera, pour l’essentiel, des emplois qui n’étaient pas pourvus par des titulaires (...) ».
Le ministère prétend compenser cette diminution par la transformation de 2085 postes de titulaires en heures supplémentaires. La redistribution des emplois poussera, in fine, les contractuels vers la sortie.
Cette conséquence supplémentaire des choix budgétaires opérés pour l’Éducation nationale est inacceptable.
En France, quand une entreprise annonce la suppression de plus de 2000 emplois, on appelle cela un plan social. Pour le SE-Unsa, le ministère de l’Éducation nationale ne peut pas toujours être « l’autre monde du travail » !
Par courrier, nous alertons le ministre sur les conséquences de ces choix. Nous lui demandons également qu’il prenne ses responsabilités d’employeur : cela passe notamment par l’accompagnement des collègues victimes de non renouvellement, voire de licenciement.
Les premières mesures individuelles seront connues lors des Comités techniques spéciaux départementaux qui se dérouleront en mars. L’impact sur les contractuels se révélera ainsi progressivement jusqu’à la rentrée prochaine.
Au côté des enseignantes et enseignants concernés, dans les académies, le SE-Unsa s’engage à suivre toutes les situations pour peser auprès des rectorats. En plus de veiller au respect des droits des personnels concernés, nous serons attentifs à ce que des solutions de ré-emploi soit rapidement proposé.
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