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SE-UNSA 80


 Par SE-UNSA 80
 Le  jeudi 3 février 2022

CTSD Carte scolaire du 3 février 2022

 

Après le boycott du CTSD du 25 janvier, le projet de carte scolaire pour la rentrée 2022 a pu être débattu ce jeudi 3 février.

Retrouvez en pièces-jointes la déclaration préalable de l'UNSA Education ainsi que les propositions d'ouvertures et de fermetures.

Après plus de 5 heures d'échanges, le DASEN n'a proposé aucune évolution de son projet présentant notamment 41 fermetures de classe pour 22 ouvertures. L'ensemble des organisations syndicales se sont exprimées unanimement contre ce projet qui ne peut offrir de perspectives d'évolution satisfaisante, faute de moyens suffisants au départ.

Rappelons en effet qu'avec une dotation départementale d'1,5 postes, et malgré une baisse importante du nombre d'élèves à l'école primaire dans notre département évaluée à 1000 élèves, de nombreuses situations difficiles vont subsister avec des moyennes par classe élevées.

Pour son projet, le DASEN s'est appuyé sur les priorités suivantes :

  1. Attention portée au milieu rural avec le plafonnement à 24 en GS-CP-CE1
  2. Dédoublement en GS à 100% en REP+ ; en 2023 pour les REP (65% à la rentrée 2022)
  3. Ecole inclusive

Il est à noter que le DASEN a bien précisé que les emplois supplémentaires affectés au dédoublement en Education prioritaire devaient être employés comme tels, au risque de se les voir récupérer l'année suivante (ou comment appliquer la politique de la carotte et du bâton sur la carte scolaire).

A cela s'ajoute l'augmentation du régime de décharge de certains directeurs d'école dont le coût représente environ 12 postes.

Ainsi, malgré un différentiel de 19 postes au détriment des ouvertures de classes, la marge de manoeuvre ne serait que de 4 postes si le projet de carte scolaire restait en l'état.

Pour l'UNSA Education, financer les priorités ministérielles par le seul effet d'aubaine engendré par la baisse démographique (et donc par des fermetures de classes) est inacceptable et ne témoigne absolument pas d'un soi-disant effort de la nation en faveur de l'école primaire.

Toutes les écoles qui nous ont sollicités pour assurer le suivi de leur situation ont été contactées individuellement afin de les renseigner précisément sur la nature des échanges les concernant.