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SE-UNSA 80


 Par SE-UNSA 80
 Le  jeudi 27 mars 2014

Formation des stagiaires : la professionnalisation fait encore débat

 

Depuis décembre, un comité de suivi de la réforme de la formation a été installé. Celui-ci regroupe des personnalités venant des universités, des Espé, de directions académiques et de rectorats, de l’éducation populaire ainsi que des représentants syndicaux des enseignants et des étudiants. Alors qu’il faut désormais s’atteler à l’écriture de préconisations à destination des acteurs de la construction des Espé dans les régions, les débats sur la professionnalisation ressurgissent. C’est autour de la question de la composition du jury d’évaluation du master que se cristallisent les oppositions. Pour les uns, il doit être uniquement composé d’universitaires. Pour les autres, dont le SE-Unsa, les professionnels de terrain y ont toute leur place. La question peut apparaître seconde pourtant elle conditionne le caractère professionnel de la formation et la cohérence de l’année vécue par les futurs stagiaires.

Les futurs stagiaires exerceront à mi-temps en responsabilité et devront dans le même temps décrocher leur master MEEF (Métier de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) au sein de l’Espé. Pour le SE-Unsa, ces deux temps ne doivent faire qu’un. Cette année de fonctionnaire stagiaire doit être une année de formation indéniablement professionnelle. De plus, si cette année est exigeante pour les nouveaux recrutés, elle doit rester tenable. Le mémoire doit donc s’appuyer sur le stage. Les différents professionnels qui accompagneront le stagiaire doivent former une seule équipe aux démarches et discours cohérents. Le mémoire et son évaluation par cette équipe plurielle sont la garantie d’une alternance intégrative au service de la formation professionnelle que défend le SE-Unsa.