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SE-UNSA 80


 Par SE-UNSA 80
 Le  lundi 24 juin 2013

Communiqué de presse de l’UNSA - Conférence sociale : Le gouvernement et les acteurs sociaux face à leurs responsabilités

 

Dans un contexte d’approfondissement des difficultés économiques et sociales en France et en Europe, la conférence sociale des 20 et 21 juin aura permis de mettre à nouveau autour de la table la totalité des acteurs sociaux de notre pays. Cet ancrage du dialogue social comme méthode constitue, pour l’UNSA, une véritable avancée car elle est l’un des garants de l’efficacité.

Le gouvernement a annoncé, comme première synthèse de ces travaux, trois grands axes de travail pour l’année à venir :

  • L’emploi, avec un accent particulier mis sur des mesures d’urgence que l’UNSA approuve car elle les avait revendiquées : l’accélération de la mise en œuvre des emplois d’avenir, des contrats de génération, ainsi qu’un travail pour faciliter l’accès aux emplois existants qui trouvent difficilement preneurs. L’emploi aussi, à travers une nouvelle loi sur la formation professionnelle, que l’UNSA veut plus efficace, notamment pour les salariés qui en ont le plus besoin, avec l’institution d’un véritable droit personnel à formation, dans l’esprit de l’ANI du 11 janvier 2013 qu’elle a soutenu.
  • La protection sociale, avec le délicat dossier des retraites : l’UNSA, qui sera reçue par le Premier ministre le 5 juillet, participera à la concertation annoncée dans l’objectif de sauvegarder le système par répartition avec des efforts justes et équitablement répartis.
  • La démocratie sociale : le renforcement des moyens de fonctionnement des partenaires sociaux, la reconnaissance des parcours militants, l’amélioration de la loi du 20 août 2008, autant de questions que l’UNSA a mises en avant et sur lesquelles elle s’engagera.

L’UNSA a conscience que seule une politique de croissance, impulsée et coordonnée au niveau européen, permettra de véritablement renouer avec les créations d’emplois. Pour autant, il faut traiter de façon volontariste les difficultés structurelles spécifiques à notre pays, notamment en matière de politique industrielle, de formation et d’investissement. Toutes les marges de manœuvre doivent être utilisées face à la gravité de la situation qui exige une mobilisation générale. Le gouvernement, mais aussi tous les acteurs sociaux, sont désormais devant leurs responsabilités.