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Sur le site du Ministère (grippe H1/N1), lien, les 50 questions réponses du ministère suite à la réunion du 4 décembre.
S’agissant des questions spécifiques aux enseignants, on reste sur notre faim... Le SE-UNSA a donc rédigé une réponse au secrétaire général du ministère pour lui livrer nos appréciations sur le sujet (voir ci-dessous).
1 | Les personnels de l’éducation nationale présentant des facteurs de risque (maladies, femmes enceintes) peuvent-ils se faire vacciner dans les établissements scolaires ? | Les personnes présentant des facteurs de risque font partie des publics prioritaires et ont accès, depuis le 12 novembre, aux centres de vaccination (depuis le 20 novembre pour les femmes enceintes). Si les arrêtés de réquisition en ouvrent la possibilité, rien ne s’oppose à la vaccination de personnels de l’établissement présentant des facteurs de risque à la faveur du passage des équipes mobiles de vaccination. |
20 | Les CHS académiques et départementaux seront-ils réunis ? | Les CHS devront être réunis à partir de janvier pour faire le bilan de la campagne exceptionnelle de vaccination en collèges et lycées et sur le suivi de la situation des personnels présentant des facteurs de risques. |
21 | Les enseignants recevront-ils une information sur les risques qu’ils sont susceptibles de rencontrer ? | Comme le prévoit la circulaire n° 2009-115 du 1er septembre 2009 portant notamment sur la santé et la sécurité au travail, « outre la consultation de leur médecin traitant, les personnes souffrant de pathologies à risque dans un contexte de grippe saisonnière, ainsi que les femmes enceintes, sont invitées à se signaler aux services de médecine de prévention. Ceux-ci pourront dispenser les conseils et les recommandations utiles aux personnes concernées ». |
22 | Quel est le rôle des médecins de prévention ? | Les personnels présentant des facteurs de risques doivent pouvoir s’adresser à un médecin (médecin de prévention, médecin conseiller technique, médecin de la caisse d’assurance maladie). Les académies doivent veiller à communiquer aux agents les points de contact utiles auxquels ils peuvent s’adresser en cas de besoin. |
23 | En cas de fermeture d’école, les enseignants doivent-ils être présents dans l’établissement ? | La fermeture locale de classes ou d’établissements scolaires sur décision du préfet, d’une durée de 6 jours consécutifs, a une visée préventive : limiter la propagation du virus au sein de la population prioritaire des écoliers, collégiens et lycéens. La circonstance que les élèves sont invités à demeurer à leur domicile n’est pas incompatible avec la présence des enseignants et des personnels non enseignants dans leur établissement. Cette présence permet aux enseignants de conserver un lien avec les familles et avec les élèves en fonction des moyens que le chef d’établissement ou le directeur d’école est en mesure de mettre à .leur disposition. |
24 | Les animations pédagogiques sont elles obligatoires en période pandémique ? | Il n’y a pas lieu de considérer que l’interdiction des animations pédagogiques comme une mesure barrière à la propagation de l’épidémie. Les rassemblements (salles de spectacle, stades, manifestations diverses etc.) ne sont d’ailleurs pas interdits. Il convient néanmoins d’apprécier les risques particuliers susceptibles de résulter de telle ou telle forme d’animation et de rechercher les modalités les plus adaptées à la prévention de la propagation du virus. |
25 | Les emplois vie scolaire et les TZR peuvent-ils être réquisitionnés pour participer aux activités administratives les centres de vaccination ? | Le préfet peut faire appel à toutes les catégories de personnels, titulaires ou contractuels, agents de droit public ou de droit privé. |
26 | Pourquoi les personnels des écoles maternelles ne sont-ils pas prioritaires alors que les professionnels ayant en charge des enfants de moins de trois ans le sont ? | Les professionnels chargés de l’accueil de la petite enfance, jusqu’à trois ans, figurent parmi les personnes à vacciner en priorité. Il s’agit des assistantes maternelles et du personnel des crèches. Cela ne concerne pas les personnels enseignants des maternelles ou les ATSEM. Cette mesure pour les crèches est cohérente avec le fait que les nourrissons âgés de 6-23 mois révolus sont parmi les populations prioritaires. C’est le contact dans les crèches et chez les assistantes maternelles qui a conduit à fixer à 3 ans la limite supérieure.Les enfants scolarisés en maternelle relèvent d’une priorité moins élevée. Les personnels qui les accueillent relèvent de la population générale au regard du risque. |
31 | Les femmes enceintes doivent-elles poursuivre leur activité si des cas de grippe sont recensés dans leur établissement scolaire ? | Rien ne s’oppose à la poursuite de l’activité d’une femme enceinte. Il faut néanmoins redoubler de vigilance, en particulier si des cas groupés sont répertoriés dans son proche environnement professionnel. C’est également le cas pour les personnes présentant des facteurs de risque. Il est recommandé de prendre contact avec le médecin de prévention et veiller à une application rigoureuse des gestes barrière. La vaccination des femmes enceintes est mise en œuvre depuis le 20 novembre dans l’ensemble des centres de vaccination. Enfin, dans le même esprit, un aménagement des conditions de travail peut renforcer la protection contre le risque de contamination. |