Il ne faut pas se tromper de cible.

Attaquer les autres organisations syndicales en les accusant de capituler sur des dossiers pour lesquels le SNUDI-FO n’a RIEN fait ni rien obtenu, n’est pas une action syndicale porteuse d’avancées pour les collègues. Les responsables du SNUDI-FO se sont faits les spécialistes de la critique des résultats obtenus par le SE-UNSA, le SNUDI-FO ne pouvant pas présenter les siens puisque le SNUDI-FO n’a jamais rien obtenu !!!

 

Au SE-UNSA, notre conception réformiste du syndicalisme consiste à nous opposer, à discuter, à proposer, afin d’accomplir notre mission de défense des intérêts des enseignants.

Les exemples de cette démarche exigeante, entreprise pas à pas et inlassablement par vos représentants du SE-UNSA ne manquent pas.

Ainsi, pas plus tard que le 1^er octobre, nous avons rencontré l’Inspecteur d’Académie, pour dénoncer les conditions de travail dégradées de cette rentrée, pour exprimer le ras-le-bol des équipes pédagogiques submergées par des kilos de papier à remplir et pour obtenir des améliorations.

 

Bien sûr, ces acquis sont insuffisants. Mais que vaut-il mieux pour le quotidien des enseignants ? Laisser carte blanche à l’administration qui pourra continuer à nous assommer, comme le propose le SNUDI-FO, ou obtenir des avancées modestes mais réelles et se tenir prêt à d’autres négociations pour avancer avec le SE-UNSA sur d’autres revendications ?

 

Aucune hésitation pour répondre à cette question à la lecture du bilan rapide de l’audience du SE-UNSA :

- le report de la date de retour des projets d’école au-delà des vacances de la Toussaint ;

- le doublement du nombre d’heures de décharge pour les directeurs de 1 à 3 classes dans la mise en place de l’aide personnalisée ;

- la modification de l’ordre de validation du projet d’école qui ne soit pas à présenter en Conseil d’Ecole avant la validation par l’IEN mais après celle-ci. C’est important en termes de reconnaissance et de crédibilité des enseignants qui ainsi ne risquent plus d’être désavoués devant les parents ;

- l’engagement de l’Inspecteur d’Académie à aider les directeurs d’école de 1 à 3 classes en leur octroyant quelques journées de décharges supplémentaires en plus des 2 jours institutionnels ;

 

pour ne citer que quelques points.

 

Il faut ajouter ce qui avait été obtenu par le SE-UNSA lors de la réunion du jeudi 24 septembre, à savoir qu’il n’y a pour l’instant pas d’obligation de "doublon" dans la remontée des informations concernant le calendrier des 108 heures, et donc pas d’obligation d’utiliser les tableaux "excel".

A noter qu’à ce jour, aucun tableau n’est parvenu dans les écoles !

 

Alors, avant d’accuser le SE-UNSA de capitulation, il faudrait peut-être que le SNUDI-FO prenne conscience de l’impasse dans laquelle il engage les collègues, de son immobilisme totalement improductif sans aucun effet positif passé encore moins à venir.