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Le bien-fondé de l’école maternelle n’est plus à démontrer : lieu de détection et de prévention des difficultés, maîtrise de la langue, lutte contre l’illettrisme qui commence dès
Dans les discours on reconnaît volontiers l’école maternelle comme une école à part entière, mais les actes de gestion administrative sont en complet décalage avec ce principe. Certains élus comme l’administration refusent d’accorder en considération et en moyens le même traitement qu’à l’école élémentaire, au seul motif que la scolarisation avant six ans n’est pas obligatoire. Quelle aubaine pour la gestion de la carte scolaire !
Il est désormais grand temps de considérer que l’école maternelle est une école à part entière. C’est pourquoi, lors de notre dernier congrès, à Saint Etienne, en mars 2004, les délégués du SE-UNSA ont posé comme une revendication forte l’obligation scolaire dès l’âge de trois ans.
Promouvoir l’école maternelle exige d’avoir une nouvelle ambition en matière de scolarisation obligatoire.
Oui, la scolarité obligatoire doit s’étendre à l’école maternelle, reconnaissant par là même la base fondamentale qu’elle constitue dans le socle commun des connaissances et compétences à acquérir tout au long de la scolarité, mais aussi parce que cela s’inscrit tout naturellement dans la volonté de continuité éducative entre les niveaux d’enseignement.
L’école maternelle doit tout à la fois conserver sa spécificité sur le plan de l’organisation pédagogique et disposer de moyens plus importants en nombre d’enseignants mais aussi en ATSEM.
Actons enfin son rôle prépondérant en incluant l’ensemble de l’école maternelle dans le socle de la scolarité obligatoire : repoussons l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans !
L’école maternelle est bel et bien une grande école. L’obligation scolaire dès 3 ans ne fait qu’acter, juridiquement, une réalité de terrain. Elle permet d’arrimer définitivement la maternelle au service public d’éducation.
En pièce jointe, vous trouverez un orgnaigramme : POUR UNE ECOLE MATERNELLE DE PLEIN DROIT