Par ce courriel le SE-UNSA vous fait part de son étonnement concernant le message envoyé ce jour aux AESH du département de la Somme pour la reprise le 22 juin.

           En effet, le paragraphe 2 précise que :

- Les autorisations d'absence pour "vulnérabilité au COVID-19" deviennent caduques également.
  Toutefois, vous avez  la possibilité de consulter votre médecin qui est le seul juge pour vous établir soit un certificat médical précisant votre pathologie ( l'ASA sera accordée au cas par cas) ou pour vous fournir un arrêt de travail pour maladie (transmis sous 48h à votre           employeur) 

Or dans la fiche 3 envoyée hier par le Ministère il est bien précisé que pour les personnes à risque COVID , le télétravail doit être priorisé lorsque cela est possible. S’il n’est pas compatible avec les fonctions exercées, une autorisation spéciale d’absence (ASA) leur est délivrée. Il n’est pas question de cas par cas.

De plus il est aussi indiqué que afin de garantir la protection du secret médical, l’appartenance à l’une de ces catégories sera établie par la production d’un certificat médical qui se bornera à attester la nécessité du confinement et sa durée ou, pour les personnes souffrant d’une affection de longue durée, par une déclaration sur le site de l’assurance maladie (www.ameli.fr). Le message envoyé à nos collègue AESH va, nous semble-t-il, à l’encontre de ce principe du secret médical.

Nous avons conscience du caractère exceptionnel de la situation qui oblige chacun à agir dans l’urgence. Cependant le SE-UNSA vous demande de modifier votre communication auprès de nos collègues AESH en ce qui concerne les personnels à risque COVID.

Maxime Paruch       Richard Hanocq       Xavier Leneveu