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Carte scolaire : enfin des moyens en adĂ©quation avec les paroles du Ministre ?
Article publié le lundi 6 avril 2020.
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Le département de la Somme sera donc doté de 13 postes supplémentaires de professeurs des écoles à la rentrée prochaine. Alors qu'il était initialement prévu un retrait de 13 postes, ce sont bien 26 postes de différentiel (en positif) par rapport au projet initial de carte scolaire départemental.

Ce projet n'avait certes pas encore été communiqué aux organisations syndicales mais force est de constater que de nombreux élus locaux, ainsi que quelques directeurs d'école, avaient été prévenus par l'IEN de circonscription qu'une fermeture de classe était programmée dans leur école. Malgré la communication du Ministre dans la presse le vendredi 27 mars (voir ici), ces démarches ont perduré toute la semaine dernière sucitant beaucoup de crispations (comme si le climat ne suffisait pas) aux endroits concernés. Le SE-Unsa est donc intervenu auprès du DASEN pour dénoncer certaines méthodes (voir ici).

L'annonce de cette dotation supplémentaire annule de fait 26 fermetures de classe potentielles. Cela suffira-t-il à permettre un nombre suffisant d'ouvertures là où c'est nécessaire ? Réponse au prochain épisode...

Afin de vous accompagner le plus efficacement possible, nous vous invitons, si vous ne l'avez pas encore fait, à demander le suivi de votre école lors des opérations de carte scolaire EN CLIQUANT ICI ET EN RENSEIGNANT LE FORMULAIRE. Les commissions se réuniront pendant la semaine de la rentrée des vacances de printemps (transmission des documents aux représentants des personnels pendant les vacances).

Retrouvez ci-dessous l'analyse du SE-Unsa au plan national:

Carte scolaire : 1248 postes en plus dans le 1er degrĂ© et rien pour le 2d degrĂ©

Pour éviter les tensions avec les élus qu’allaient générer les mesures de fermetures de classes dans le premier degré pendant la crise sanitaire et le confinement, le ministre a annoncé de nouvelles orientations le 27 mars dernier. Comme le SE-Unsa, le demandait, une enveloppe supplémentaire vient d’être débloquée. Elle ne concerne cependant toujours pas le second degré et la préservation des postes premier degré qui ne sont pas directement liés à des classes reste à conquérir dans les départements.


La prioritĂ© au 1er degrĂ© avait Ă©tĂ© mise en avant avec la crĂ©ation de 440 postes, tandis que le 2d degrĂ©, de son cĂ´tĂ©, Ă©tait sacrifiĂ©. Bien qu’il accueille Ă  la rentrĂ©e 2020 plus de 30 000 Ă©lèves supplĂ©mentaires, le 2d degrĂ© perdra 440 postes, dans un contexte oĂą les rĂ©formes des lycĂ©es impactent directement les conditions d’enseignement. Cette baisse des moyens y est mĂŞme supĂ©rieure dans les faits, car certaines suppressions d’emplois sont converties en heures supplĂ©mentaires. Aujourd’hui le ministère vient d’annoncer officiellement que finalement, ce sont 1248 postes supplĂ©mentaires qui Ă©taient attribuĂ©s au 1er degrĂ©. Le SE-Unsa dĂ©nonce que le 2nd degrĂ© ne soit dotĂ© d’aucun moyen supplĂ©mentaire.
Pour le 1er degrĂ©, c’est lors des instances dĂ©partementales « carte scolaire » que les projets d’ouverture ou de fermeture de classes sont Ă©tudiĂ©s. Or, dans le contexte de la crise sanitaire, le ministre de l’Éducation nationale a dĂ©clarĂ© vendredi 27 mars qu’il n’y aurait aucune fermeture de classe dans les communes de moins de 5 000 habitants) sans l’accord du maire. Cette dĂ©claration tĂ©moigne, une fois encore hĂ©las, que les prĂ©occupations politiques ont plus poids que les prĂ©occupations pĂ©dagogiques.
 
La dotation supplĂ©mentaire est très importante : 1248 postes supplĂ©mentaires dans le premier degrĂ©.  MalgrĂ© cette dotation supplĂ©mentaire la crainte demeure de voir encore disparaĂ®tre des postes de Rased, dĂ©jĂ  prĂ©cĂ©demment dĂ©cimĂ©s durant le quinquennat Sarkozy. De mĂŞme, le vivier de remplaçants risque lui aussi d’être rĂ©duit. Les moyens allouĂ©s n’étaient dĂ©jĂ  pas Ă  la hauteur pour permettre la mise en Ĺ“uvre des dĂ©doublements en grande section en Ă©ducation prioritaire et des limitations Ă  24 Ă©lèves en GS, CP et CE1 ailleurs. Une pause dans le dĂ©ploiement de ces mesures serait sans doute souhaitable voire nĂ©cessaire.  De plus, la non prise en compte des Ă©lèves d’Ulis dans les effectifs globaux, par ailleurs contraire Ă  la loi pour une Ă©cole de la confiance, compromet leur inclusion dans les classes ordinaires.
 
Le SE-Unsa estime qu’en dépit d’une rallonge budgétaire conséquente consacrée au maintien de classes rurales dans le primaire, les besoins réels de l’école publique de la maternelle aux lycées nécessitent encore un effort budgétaire.
 
 
 
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