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Maxime Paruch, secrétaire du SE-UNSA 80 : « Une rentrée dans l’inquiétude »
Article publié le mardi 5 septembre 2017.
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Maxime Paruch, secrétaire départemental du SE-UNSA a répondu aux questions du journaliste du Courrier Picard,  Gaël Rivallain.

Le ministre de l’Éducation dit vouloir « une école de la confiance Â». Et vous ?

Cette rentrée se fait dans l’inquiétude, comme nous ne l’avions pas vécu depuis longtemps. Si les enseignants vont encore bénéficier des effets de la politique du précédent mandat, la suite est incertaine. Sur la baisse annoncée des contrats aidés par exemple, les infos tombent au compte-gouttes. Le gouvernement dit qu‘il va sanctuariser l’éducation. Sauf que certains ne seront pas renouvelés, voire cassés. Et que des contrats CUI vont encore être transformés en postes d’AESH (accompagnement d’élèves à handicap), au détriment des postes d’aide administrative aux directeurs. Une fonction que Jean-Michel Blanquer avait créée en 2006, alors directeur de cabinet d’un certain ministre Gilles de Robien. Question, demain, sans aide, qui ira ouvrir la porte de l’école fermée en journée pour cause de Vigipirate ? Est-ce le directeur, qui devra lâcher sa classe ?

Que pensez-vous des classes de CP à 12 ?

Parlons encore de confiance… Une pression a été exercée sur des collègues pour qu’ils prennent les postes. On aurait plutôt aimé qu’on l’accorde aux équipes enseignantes de REP+, qui le souhaitaient, le droit de conserver leur poste de « Plus de maître que de classe Â» transformé en « CP à12 Â». Et puis, vu que la mesure va réclamer 12 000 postes au total, nous craignons derrière que des effectifs deviennent chargés dans les autres classes, notamment en maternelle.

Le ministère semble vouloir aller vite dans ses réformes. Trop vite peut-être ?

Jean-Michel Blanquer vient notamment d’annoncer des évaluations en CP : 4X 20 minutes en français et 3X10 minutes en maths, avec papier crayon… pour des enfants qui sortent de maternelle ! Et le compte-rendu devra être fait aux parents dès la fin septembre. Mais qu’est-ce qui nécessitait une telle urgence ? Pour les « Devoirs faits Â», nous n’avons toujours rien en main sur l’organisation dans les collèges. Et pourtant, on demande déjà aux directeurs d’école de mettre à profit l’année pour l’extension du dispositif au premier degré. Mais comment ? Avec des heures sup’? Ce qui serait une nouveauté dans le premier degré. Rappelons aussi que les devoirs sont officiellement interdits à l’école… depuis 1956.

 
 
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