Suite à l’annonce du recrutement de 100.000 emplois aidés, le SE-Unsa a saisi le premier ministre pour qu’une partie de ces emplois soit fléchée vers l’Éducation nationale et en particulier sur la direction d’école (voir le courrier).

Pour appuyer notre demande, nous avons aussi adressé un courrier à l’ensemble des parlementaires.

Les avancées actées dans le cadre de la refondation de l’Ecole tant en décharges de service qu’en régime indemnitaire ne suffisent pas.

Les conditions de travail des directeurs continuent de se dégrader. La nécessaire aide administrative reconnue par la signature du protocole sur la direction et le fonctionnement de l’école en 2006 ne doit pas se limiter à des mots. Le ministère a signé, il s'est engagé, il doit honorer sa parole !

Le nombre actuel de personnes qui assurent cette mission est insuffisant pour permettre aux directeurs de se concentrer sur les missions pédagogiques qui constituent le cœur de leur métier. Alors que de nombreux directeurs n'ont pas d'assistant administratif ou ne l'ont qu'à mi-temps, cette annonce est l’occasion de compléter la dotation en emplois aidés dans les écoles et de répondre aux légitimes demandes de nos collègues directeurs.

Sur les décharges de service des directeurs des écoles de moins de 4 classes, l'administration à la peine pour assurer les 4 journées prévues dans l'année, se retranchant derrière des nécessités de service (manque de remplaçants), alors que cela constitue un droit. Si vous êtes dans le cas de n'avoir pas encore pu bénéficier des 4 jours, prenez contact avec le SE-Unsa qui interviendra auprès de l'Inspecteur d'Académie et des IEN.