Enfin ! Le ministère de la Fonction publique vient de démarrer des négociations autour de la qualité de vie au travail. Il était temps !
Ballotés de changements en restrictions budgétaires, soumis à des injonctions contradictoires, les fonctionnaires sont inquiets. Il y a urgence à créer un cadre professionnel plus apaisé. Les enseignantes et les enseignants ne sont pas exclus de ces difficultés.

Les résultats de l’enquête «800 000 enseignants et moi et moi et moi…» menée par le SE-Unsa attestent en particulier de l’exigence d’une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. 
Vous pouvez retrouvez les résultats détaillés sur notre blog métier http://notremetier.se-unsa.org/vie-persovie-pro-un-mariage-complexe
C’est donc, entre autres, sur ce sujet que des négociations doivent s’achever dans quelques semaines.

Les résultats de ces travaux peuvent être porteurs d’amélioration des conditions de travail.
Ils aborderont de nombreuses dimensions :
• le droit d’expression des fonctionnaires pour en finir avec une vision «verticale» du fonctionnement hiérarchique ;
• l’amélioration de l’environnement ou cadre de travail ;
• la conciliation temps professionnel/temps personnel ;
• le respect de l’égalité professionnelle.
La ministre de la Fonction publique propose, dans un premier temps, de favoriser l’expression directe, développer la médiation dans les situations de tensions, valoriser le dialogue et la participation de chacun.
D’autres propositions suivront. Elles mériteront d’être précisées et ensuite déclinées, en particulier dans l’Éducation nationale, si on ne veut pas qu’elles restent lettre morte.
Face à ces enjeux importants pour l’amélioration de la qualité de vie au travail, l’Unsa-Fonction publique aborde ces négociations avec la volonté de les voir aboutir. La balle est cependant dans le camp du gouvernement.

Ce sont bien les mesures concrètes que l’Unsa jugera, dans l’intérêt des agents.