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Des rythmes... et de la cohĂ©rence ou pourquoi le SE-UNSA n’appelle pas Ă  la grève le 14 novembre ?
Article publié le mercredi 6 novembre 2013.
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Depuis 2008, la quasi-totalité des organisations syndicales représentatives (SE-UNSA, Snuipp-FSU, SGEN-CFDT,…) ont affiché leur opposition à la semaine de 4 jours et demandé le retour à 4 jours et demi.

Cette position a, petit à petit, fédéré de nombreuses associations d’élus, de parents, des associations complémentaires de l’école, pour tendre vers cet objectif commun, dépassant ainsi des intérêts particuliers souvent contradictoires.

En octobre 2010, toutes ces organisations dont le SE-Unsa et l’UNSA-Education ont signĂ© l’Appel de Bobigny dont une proposition stipulait :

« Il faut refuser la semaine actuelle de 4 jours… dĂ©finir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit prĂ©coniser l’articulation des temps Ă©ducatifs et sociaux, la mise en cohĂ©rence et la coopĂ©ration Ă©ducative de tous… Â» Il convient ensuite « de travailler avec tous les acteurs pour dĂ©passer les conflits d’intĂ©rĂŞt et dĂ©finir les moyens de sa mise en Ĺ“uvre Â».

C’est en ce sens que ces organisations syndicales ont approuvé une modification de la semaine scolaire étalée sur 5 jours pour favoriser les apprentissages des élèves.

Tout n’est pas parfait, c’est sĂ»r !

Des difficultĂ©s dans la mise en place de cette nouvelle organisation persistent : des repères temporels et spatiaux parfois compliquĂ©s en maternelle, des APC mal positionnĂ©es, des interprĂ©tations biaisĂ©es des circulaires ministĂ©rielles, qui conduisent Ă  des conflits dans certaines communes.

De plus, des aménagements sont nécessaires pour que la refondation de l’école apporte une réponse adaptée à l’ensemble des territoires et la totalité des élèves (éducation prioritaire, RASED, classes maternelles, …)

Cela étant dit, il nous semble difficile d’évaluer la portée réelle d’une telle réforme après seulement quelques semaines de classe, sans prendre le recul nécessaire.

                                                                          

Le SE-UNSA exigeant.

C’est pour toutes ces raisons que le SE-UNSA reste exigeant sur la mise en place de cette réforme. Aux côtés des équipes, les militants ferraillent pour mettre en place, ici une aide à l’organisation, là une médiation avec les élus, les parents, ailleurs la tenue du comité de suivi.

Cette instance de concertation, au-delà de la simple énumération des projets locaux, doit permettre d’apporter des réponses précises aux enseignants et aux élus qui rencontrent des difficultés dans l’élaboration des projets éducatifs dans leur commune.

 

Aujourd’hui, des mouvements disparates se mettent en place ici ou là, demandant le retrait du décret sur les rythmes en ne faisant aucune proposition alternative constructive. Ils focalisent l’intérêt des médias qui oublient, bien souvent, les communes dans lesquelles la réforme se met en place sereinement, après un vrai temps de préparation et de dialogue entre les élus, les parents et les enseignants. Ce dialogue est nécessaire en amont, mais aussi au quotidien pour améliorer les choses.

Comme chaque année, la rentrée 2013 a apporté son lot de difficultés et de crispations. Cela dit, le SE-Unsa refuse de cautionner un retour à la semaine de 4 jours et à ses effets dommageables pour les élèves. Il ne peut signer un Appel de Bobigny un jour et affirmer le contraire le lendemain.

En revanche, il faut avancer progressivement vers une mise en Ĺ“uvre plus satisfaisante de la semaine de 4 jours et demi, dans le respect de tous les interlocuteurs.

Fidèles à notre méthode, au SE-UNSA, nous préférons la concertation et le dialogue social pour obtenir des avancées substantielles pour les collègues tout en respectant l’intérêt des enfants.

Bien entendu, si cette concertation n’aboutit pas, il n’est pas exclus que, comme nous l’avons fait en février 2013, nous appelions les enseignants, dans les mois qui viennent, à des actions de protestations pouvant aller jusqu’à la grève.

 
 
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