C’est un CDEN ʺmarathonʺ de 5 heures qui s’est tenu ce jeudi 7 mars avec à l’ordre du jour les mesures de carte scolaire pour la rentrée scolaire 2013 dans le premier degré et dans les collèges.

Après les lectures des déclarations préalables (voir celle de l’UNSA-Education en pièce jointe) des organisations syndicales, des fédérations de parents d’élèves et du vice –président du Conseil Général, le DASEN a rappelé les modalités de travail du ministère, du rectorat et de la direction académique et les critères retenus pour procéder à la répartition des moyens qui sont de 15 postes pour le premier degré et de 6 ETP pour les collèges.

Il a insisté sur la situation du département qu’il estime bonne au niveau de la scolarisation des moins de trois ans puisque déjà à 30% actuellement en éducation prioritaire.

Il ne faudrait pas oublier qu’en réalité la scolarisation des enfants de 2 ans dans notre département est passée en dix ans de 47% à moins de 15%.

Les effectifs dans les écoles seront quasiment stables avec une prévision de + 45 élèves pour la rentrée 2013.

Des moyens supplémentaires sont attribués au titre de la formation des jeunes enseignants (170 à former) sous la forme de 4 x 0,5 décharge pour 4 Directeurs d’Ecole d’Application qui auront une décharge totale.

Concernant le Plan Numérique, 2 postes permettront de faire passer 4 ATICE de 50% à 100% de décharge à la rentrée.

Vous trouverez en pièces jointes :

• le bilan chiffré de la carte scolaire à la sortie du CDEN, qui fait apparaître d’une part que le nombre de classes sur l’ensemble du département restera le même à la rentrée 2013 (18 fermetures et 18 ouvertures) et d’autre part que le DASEN dispose d’une réserve de 6,5 postes qu’il envisage d’utiliser pour les situations restant en vigilance, avant la fin de la présente année scolaire, pour que les équipes puissent préparer sereinement la rentrée.
• La liste des mesures avec leur évolution depuis la communication du projet initial.

Cette proposition de carte scolaire 1^er degré a été soumise au vote du CDEN :

Pour : 0                       Contre : 11                 Abstention : 9

L’UNSA-Education s’est abstenue dans la mesure où les moyens restent insuffisants pour que les améliorations attendues sur le terrain soient palpables. Même si le département ne perdra pas de classe, ce qui n’est pas arrivé depuis 10 ans, les effectifs par classe resteront trop élevés dans de trop nombreuses écoles.

La question des rythmes scolaires et de la modification de la semaine passant de 4 jours à 4,5 jours a bien évidemment été évoquée longuement.

Le DASEN a annoncé qu’à la date du 7 mars, les remontées des collectivités territoriales, qui ont jusqu’au 31 mars pour solliciter un dérogation de report à 2014, étaient les suivantes :

66 communes souhaitent passer à 4,5 jours dès 2013 (16,7%)

126 communes demandent une dérogation pour reporter à la rentrée 2014 (31,9%)

203 communes ne se sont pas encore déterminées (51,4%)

Le DASEN communiquera au CDEN de juin la liste définitive des communes avec les modalités retenues pour la rentrée 2013 dans le cadre du Règlement Départemental des Ecoles Maternelles et Elémentaires.

L’UNSA-Education a rappelé la nécessité de réunir les Conseils d’Ecoles afin que ceux –ci puissent faire remonter aux responsables de la collectivité territoriale (Maire ou Président de Com de Com) la proposition d’organisation souhaitée au niveau de l’école ou le souhait de report.

Le Vice-Président du Conseil Général a annoncé que cette réforme des rythmes scolaires avait une incidence financière importante pour le  Conseil Général qui prend en charge les transports scolaires pour les écoles du département. Le surcoût est estimé à 1 million d’euros pour le mercredi matin et à 3 millions d’euros pour le samedi matin. C’est la raison pour laquelle le Président du Conseil Général a écrit à tous les Maires du département pour les inviter à ne pas se disperser entre le mercredi et le samedi.