Le calendrier des universités est ainsi fait que des sessions sont organisées en septembre et en octobre, notamment pour la soutenance de certains mémoires de M2. Ce fait n’est pas nouveau mais il prend cette année une ampleur inédite qui a un impact sur la situation de certains lauréats des concours d’enseignants et de personnels d’éducation.

La situation :

 Les textes précisent que pour être affecté en tant que stagiaire (hormis cas dérogatoire de certains contractuels), il faut détenir un master au 1^er septembre. Malheureusement, toutes les universités n’organisent pas les sessions de délivrance des diplômes avant cette date. C’est ainsi que de nombreux lauréats des concours sont convoqués aux diverses sessions de septembre ou d’octobre.

 Si le ministère voulait appliquer la loi stricto sensu, ces lauréats gardant le bénéfice du concours un an, seraient affectés en tant que stagiaires à la rentrée 2012.

Petit problème : ils ont déjà obtenu leur affectation et sont bien sûr attendus dans leurs établissements ou écoles.

Devant l’ampleur du phénomène qui conduirait à faire un appel massif à des contractuels , le ministère a imaginé un plan de secours. Il semble qu’il propose aux futurs stagiaires de les affecter à compter du premier novembre 2011. En attendant,  il leur proposerait d’être contractuels.

Si cette solution présente l’avantage de ne pas faire perdre une année complète aux stagiaires, elle n’en demeure pas moins un pis aller dont nos collègues n’ont pas à subir les conséquences. Aussi le SE-Unsa a-t-il écrit au ministre afin de lui demander :

• Que les collègues engagés comme contractuels bénéficient de la même rémunération qu’un stagiaire.
• Qu’ils soient titularisés au 1^er septembre 2012, tout report contribuant à les désavantager ensuite pour les mutations et les promotions en raison d’une moindre ancienneté générale de services que leurs autres collègues de la même cohorte.

 Vous trouverez en pièce jointe le courrier adressé au ministre