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Propositions du collectif pour le droit Ă  l’Ă©cole
Article publié le vendredi 2 février 2007.
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Sans un pilotage politique fort et engagé du Ministère de l’Education nationale et de ses services déconcentrés, la scolarisation généralisée, en priorité en milieu ordinaire, des jeunes en situation de handicap demeurera un rêve collectif sans lendemain.

Le collectif pour le droit à l’Ecole qui regroupe les organisations les plus représentatives de personnels de l’Education nationale (FSU, SNUIPP, SNES, SGEN-CFDT, UNSA Education, SE-UNSA) et de parents d’élèves (FCPE et PEEP) ainsi que l’APAJH a dénoncé le 16 janvier 2007 lors d’une conférence de presse les insuffisances actuelles dans la scolarisation des élèves en situation de handicap.

Pour la mise en oeuvre effective du droit à la scolarisation des jeunes en situation de handicap, pour que cette scolarisation se fasse dans les meilleures conditions pour les enfants, les jeunes et leurs familles, les professionnels, le collectif pour le droit à l’école formule cinq propositions prioritaires :

 

 1- L’INFORMATION :

 Les familles comme les professionnels doivent bénéficier de toute urgence de l’information indispensable sur la loi du 11 février 2005 et ses textes d’application.

 

2- LA FORMATION :

La formation des personnels de l’Education Nationale, tous susceptibles d’accueillir des enfants et des jeunes en situation de handicap dans leurs classes, doit être une priorité des plans académiques et départementaux de formation continue. Il faut aussi augmenter le nombre d’enseignants spécialisés ou titulaires d’une certification pour le second degré. (Trop de personnels non formés, souvent très jeunes sont affectés dans des structures adaptées)

 

3- L’ACCOMPAGNEMENT  :

Il faut recruter les personnels nécessaires à l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap en nombre suffisant, mettre un terme à l’extrême précarité de leurs statuts, et les former pour mieux remplir ces missions spécifiques.

 

4- LES RÉFÉRENTS :

Les référents constituent la clef de voûte du dispositif : leur nombre, leur formation, le nombre de jeunes dont ils suivent les projets personnalisés de scolarisation doivent être fixés nationalement.

 

5- LE PARTENARIAT :

La scolarisation des jeunes en situation de handicap nécessite le plus souvent un partenariat actif de tous les personnels (enseignants, non enseignants, professionnels de la santé : santé scolaire, SESSAD, établissements….) Il faut créer les conditions de cette coopération : temps de concertation reconnu, effectifs adaptés, moyens matériels…

 

 
 
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