Rythmes : aucune mesure ne doit être prise sans les enseignants !
L’intérêt des élèves est au cœur de la réforme des rythmes scolaires. Avec une journée de classe raccourcie et une semaine sur cinq matinées plutôt que quatre, ce dispositif doit se préoccuper avant tout des élèves les plus fragiles dans leurs apprentissages et doit prendre compte des besoins spécifiques des plus jeunes.
Le SE-Unsa est persuadé que, si les nouveaux rythmes ne règleront pas tout, ils constituent un levier bénéfique pour les enfants.
Là où une concertation sincère entre tous les acteurs de terrain a joué à plein, les nouveaux rythmes se mettent en œuvre avec sérénité. Mais selon l’endroit où l’on exerce, il est parfois difficile de croire à cette réforme car de sérieux obstacles peuvent être rencontrés.
Le SE-Unsa a dénoncé auprès du Dasen plusieurs situations :
Malgré le courrier du Dasen adressé aux directeurs d’écoles, début novembre, suite à l’intervention du SE-Unsa, le niveau d’information est resté fort hétérogène. Cet état de fait joue contre la réussite de la mise en place de cette réforme.
Nos collègues s’interrogent sur l’arbitrage qui sera fait en cas de remontées antagonistes.
La mission d’accompagnement et de médiation demandée aux IEN est colossale, et du coup ceux-ci n’ont malheureusement pas toujours été suffisamment prompts à inciter les écoles à s’emparer de la réflexion au bon moment.
Le SE-Unsa met à votre disposition un courrier-type à nous demander sur 78@se-unsa.org, afin d’interpeler le Dasen et le comité départemental de suivi, lorsque la proposition de la commune s’oppose à celle du conseil d’école.
Dès l’issue des nécessaires concertations au sein des conseils d’école, il s'imposera de tirer un bilan et d’avoir recours, le cas échéant, à la mobilisation locale.