Retour à l'article normal

SE-UNSA 78


 Par SE-UNSA 78
 Le  jeudi 6 juin 2013

Assistants d’éducation : stop aux suppressions de postes !

 


Le nombre d'Assistants d'éducation sera diminué à la rentrée 2013 de 46 postes dans les Yvelines (189 dans l'académie).

Ces personnels sont indispensables au fonctionnement des établissements. Ainsi, la rentrée prochaine se dessine avec moins de personnels d’éducation, moins de projets éducatifs et pédagogiques et moins de lutte contre le décrochage scolaire et l’absentéisme.

C'est inacceptable !
L'Unsa Éducation condamne fermement ces choix et l'a fait savoir au Dasen jeudi dernier, en attendant de prendre une part active dans l'intersyndicale qui s'organise sur ce sujet.

SIGNEZ LA PÉTITION


Retrouvez la déclaration Unsa Éducation au Comité technique du jeudi 6 juin :

"Monsieur le Directeur Académique,

En septembre 2012, il y avait urgence, selon les propres termes de Monsieur le Ministre de l’Education nationale : il y avait urgence à rétablir un climat scolaire serein dans les établissements. A lire la circulaire ministérielle de rentrée, il faut poursuivre cet effort. Mais, visiblement, il n’y a plus urgence puisque les personnels qui avaient été recrutés dans cet objectif doivent disparaitre des établissements.

Sauf que, Monsieur le Directeur Académique, nous savons tous que ces personnels d’éducation, ces assistants pédagogiques, ont largement contribué à un meilleur encadrement et à un meilleur accompagnement des élèves. Ces moyens auraient même mérité d’être encore renforcés dans certains établissements.

Alors comment expliquer la suppression de 189 postes dans l’académie, 46 dans le département, autrement que par un manque de cohérence dans la mise en œuvre d’une politique d’éducation ? Qui pourra se satisfaire de la réponse faite par Monsieur le Secrétaire général de l’Académie aux personnels de direction réunis en assemblée départementale le 24 avril ? « L’assistance éducative, ce n’est pas des postes mais des crédits ».

Justement, quelques jours avant le CTA, sans annonce préalable, l’Unsa-Education constatait que la dernière dotation pour l’accompagnement éducatif de l’année scolaire diminuait sensiblement ; les personnels et les partenaires ont parfois dû interrompre ou abréger des projets en cours faute de pouvoir les financer jusqu’à la fin de l’année. D’autre part, nous attendons une circulaire sur les actions culturelles : il semblerait que rien ne soit envisagé pour la prochaine année scolaire, faute de crédits : quel avenir pour les classes PAC et les ateliers artistiques ?

Ce que nous voyons se dessiner pour la prochaine rentrée, c’est moins de personnels d’éducation, moins de projets éducatifs et pédagogiques et moins de lutte contre le décrochage scolaire et l’absentéisme.

Pourtant, une réflexion intéressante avait été conduite pour identifier les besoins majeurs lors de l’attribution des mesures d’urgence de la rentrée 2012 : nous constations à l’époque que les propositions de répartition de postes d’assistants d’éducation correspondaient globalement aux demandes des établissements.

C’est bien que ces mesures d’urgence prises à la rentrée 2012 se justifiaient autant que l’urgence, aujourd’hui, c’est à minima de les maintenir.

Au niveau départemental, Monsieur le Directeur académique, vous avez consulté les personnels de direction pour que la saignée n’affaiblisse pas les établissements qui en souffriraient le plus, notamment en éducation prioritaire et les petits collèges. Le travail a été techniquement très bien réalisé. Il n’en reste pas moins que près de 50 établissements perdront un personnel assistant d’éducation et que près de 40 perdront un personnel assistant pédagogique. Près de 60% des établissements des Yvelines sont impactés par cette mesure.

Dans ces conditions, l’Unsa-Éducation ne peut que regretter et dénoncer le manque de cohérence entre les objectifs annoncés nationalement et les dispositions prises localement. Nous demandons que les mesures d’urgence de la rentrée 2012 soient reconduites. De toute urgence !"