Les résultats des mutations nationales 1^er degré sont tombés. Un 1^er décryptage peut déjà être livré : il n’a jamais été si ardu de changer de département. Alors que les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader et que les carrières risquent de s’allonger encore, la mobilité géographique continue de se détériorer.

Le taux de satisfaction continue de chuter : avec un taux de satisfaction de 21.29 %, cette année marque le niveau le plus bas jamais atteint. Seuls 3599 des 16 900 candidats ont obtenu un de leur vœu. Ce taux poursuit donc sa chute, après déjà 3 années de baisse avec respectivement 37.08% puis 29.19% et 25.12% pour 2010, 2011 et 2012.

Cela conforte la revendication du SE-UNSA d'avoir au niveau ministériel une phase de concertation approfondie sur le fonctionnement du dispositif.

Concernant les rapprochements de conjoints, le taux de satisfaction national est passé de 65.30% en 2010 à moins de 40% en 2013. Un tiers des collègues avec 4 ans de séparation n’ont pas été satisfaits.

Dans les Yvelines, le bilan est encore bien plus catastrophique. Le taux de satisfaction demeure désastreux en atteignant avec peine un petit 17,4% (contre 15,7% l'année dernière)

Derrière ces chiffres, ce sont des enseignants et leurs familles qui perdent espoir de voir se réaliser leur projet. Dès à présent, le SE-Unsa encourage les candidats non-satisfaits à demander des exéats - inéats.

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