Ou pour être plus exact, la loi sur l'absentéisme scolaire portant son nom. Le SE-Unsa se félicite de son abrogation par le parlement. Ce texte permettait de suspendre les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire.
C'était un texte injuste, stigmatisant les élèves décrocheurs, pointant du doigt et pénalisant des familles souvent en grande souffrance. Cette politique du bâton était dans la droite ligne de celle impulsée alors par la majorité précédente.
La politique contre le décrochage scolaire méritait autre chose. Cela semble le cas aujourd'hui avec l'ambition affichée de diminuer de moitié le nombre d'élèves décrocheurs sur les 5 ans à venir. Un plan de lutte contre le décrochage scolaire a été présenté en décembre.
Pour le SE-Unsa, cette politique doit s'articuler autour de la prévention (aide aux élèves en difficulté, parcours pédagogiques personnalisés...), de l'intervention (suivi des élèves décrocheurs, mise en place de référents, meilleure orientation...) et de "compensation" (école de la seconde chance, passerelle...).
L'ambition est grande, elle doit pouvoir se réaliser. C'est de l'avenir de plusieurs dizaines de milliers de jeunes dont il s'agit.