Et la situation des directeurs dans les Yvelines ?
Le SE-Unsa a rendu publics les résultats de son enquête sur la direction d’école : le malaise se transforme en souffrance au travail.
Les directeurs des Yvelines ne sont pas épargnés par ce constat général catastrophique. Le courrier qu’ils ont reçu au sujet du non renouvellement des contrats des EVS ce mardi, n’arrange rien aux conditions de travail jugées épuisantes et stressantes dans les mêmes proportions.
Ils jugent très négativement leur qualité de vie au travail. Plus de 83% disent ne pas disposer du temps nécessaire pour assurer correctement leur travail.
À l’air de la refondation de l’école, les directeurs d’écoles sont donc les grands oubliés et c’est dans l’indifférence de leur administration qu’ils voient leurs tâches s’accumuler : inflation des demandes de toutes parts, missions élargies, multiplicité des enquêtes, injonctions croissantes.
Président et Ministre font de l’école primaire la priorité de la Nation. Pour le SE-Unsa, le dossier de la direction d’école ne peut pas rester au fond du tiroir. Alors que de nombreux bouleversements attendent l’école primaire, l’administration ne peut pas ignorer le rôle du directeur dans l’animation pédagogique et la liaison avec les partenaires de l’Ecole.
Le SE-Unsa demande à l’Education nationale de prendre ses responsabilités d’employeur et de répondre à l’insupportable dégradation des conditions de travail des directeurs d’école.
Fort des résultats de l'enquête, le SE-Unsa interpelle, par écrit, tous les députés et sénateurs pour que chacun prenne conscience, à tous niveaux, des dysfonctionnements de la direction d'école
Les directeurs un fois de plus sacrifiés : lire le communiqué de presse.
Du malaise à la souffrance au travail : consulter les résultats de l'enquête DUER du SE-Unsa