Lors des concertations-marathons avec les syndicats de ce début de semaine, le ministre a été contraint par le SE-Unsa d'éclaircir sa conception des futurs rythmes scolaires dans le 1er degré.
Le SE-Unsa, par la voix de son secrétaire général Christian Chevalier, s’est clairement opposé au projet ministériel assourdissant qui projette :
Soit un total de 25h hebdomadaires devant le groupe classe (contre 24h actuellement).
Où se situe l’amélioration qualitative de la journée des élèves ? A l’évidence, celle-ci n’est ni vraiment « refondue » ni allégée !
De quoi laisser un goût plus qu’amer aux enseignants, qui osaient presque espérer une valorisation de leur profession ! Erreur ! Le tout est prévu d’ailleurs sans augmentation salariale bien entendu ! Au final, les enseignants se retrouvent à nouveau les «dindons de la farce» ! Ou comment bien démotiver les troupes !
La perte de salaire des collègues du premier degré serait loin d'être négligeable avec entre autres :
"L'aide aux devoirs" programmée par le Ministre en groupe classe complet, « très efficace » en effet pour les élèves !!! Et en maternelle, à quoi faut-il que les collègues s’attendent ?
Après le caporalisme, place à la dévalorisation !
Devant la fermeté des propos du SE-Unsa, les autres syndicats se sont ralliés à notre opposition.
De telles propositions gouvernementales montrent une nouvelle fois que le 1er degré fait partie d’un paysage bien méconnu.