Ultime provocation du gouvernement sortant : le Premier ministre a signé, le 7 mai, le décret sur l’évaluation professionnelle des enseignants. Ce texte a été publié le lendemain au JO, le 8 mai.
Jusqu’au bout, cet esprit « revanchard » aura dominé ! En utilisant la courte période qui sépare l’élection du nouveau Président et la passation de pouvoir pour régler ses comptes avec les enseignants et leurs syndicats, le gouvernement sortant montre une nouvelle fois le peu de respect qu’il a porté à la profession !
Après le refus du ministre Chatel de renoncer à son projet malgré l’unanimité du vote en Comité technique ministériel, pour le SE-Unsa, l’abrogation du texte était la seule porte de sortie dans ce conflit. C’est ce que nous avons porté auprès des candidats pendant la campagne.
L’annonce faite par communiqué de presse, assurant que « dès la prise de fonction de François Hollande et la mise en place du nouveau gouvernement, ce texte sera abrogé » est donc un signe positif envers la profession.
Pour le SE-Unsa, le statu quo sur ce dossier n'est cependant pas possible. Une nouvelle concertation devra être engagée sur de nouvelles bases, notamment concernant la méthode de dialogue social !
Petit rappel des articles parus sur le sujet :
>> Evaluations des enseignants : nouvelle attaque du ministère
>> Évaluation : Une nouvelle raison pour le retrait des projets de textes
>> Évaluation/Carrière : c’est non !
>> Non au projet de réforme de l’évaluation des enseignants !