Le SE-UNSA 78 a été reçu par l'Inspecteur d'académie ce jeudi 19 janvier, dans le cadre de l'alerte sociale que notre syndicat a déposé afin de dénoncer les suppressions de postes que notre département va subir pour la rentrée prochaine dans le 1er degré.

À la rentrée 2012, ce sont 65 postes qui vont disparaître.
L'IA nous confirme qu'il est "obligé" de réaliser ces suppressions... même si, de l'aveu-même de celui-ci, les effectifs vont augmenter de près de 360 élèves.

Pour tenir la promesse présidentielle de ne pas fermer de classes, la norme départementale d'ouverture et de fermeture s'appliquera comme avant, mais l'administration prévoit de supprimer des remplaçants et «d'optimiser» les moyens des réseaux d'aide. Dans ces conditions, oser prétendre qu'il n'y aura pas de dégradation de la situation relève de l'hypocrisie la plus totale.

>> Retrouvez la publication "RASED sabordés : École abandonnée, élèves sacrifiés"  !

Deux pistes sont explorées par l'IA pour absorber les 65 suppressions de postes.Il nous a donc annoncé qu'il allait :

• fermer 48 postes vacants de RASED (non occupés par des titulaires spécialisés). 
  Il compte, en même temps, en redéployer un certain nombre afin de couvrir les secteurs dépourvus par les fermetures. Nous aurons communication de la liste précise dans le courant de la semaine prochaine. Des collègues titulaires en RASED seront donc contraints à changer de circonscription ou de secteur, selon les règles habituelles des mesures de carte scolaire (règle du dernier nommé) : des précisions à se sujet seront apportées après concertation avec les organisations syndicales et dans le cadre du mouvement.

• supprimer une vingtaine de postes de brigades vacants (BMD) avec un redéploiement d'implantations de certains postes.

Nous le voyons et nous le dénonçons, un coup supplémentaire est porté sur les RASED et sur les moyens de remplacement. Nous vous informerons des décisions détaillées de l'IA dès que nous les recevrons.
 
Nous le constatons, les cartes scolaires se suivent et se ressemblent. Mais le SE-Unsa ne se résigne pas devant ce bilan désastreux d’une École Publique dépouillée.

Le SE-Unsa appelle l’ensemble des acteurs du système éducatif (enseignants, parents, élus, monde associatif…) à se mobiliser pour repousser cette politique destructrice et régressive.
Mais c’est au plus près du terrain, dans les écoles et les communes, là où les amputations de moyens sont injustifiables et injustifiées que la mobilisation doit se construire.
Plutôt que s’inscrire a priori dans une date unique de mobilisation nationale, le SE-Unsa engage les enseignants à agir avec les partenaires de l’école par des rassemblements, des manifestations ou des grèves partout où cela s’avérera nécessaire, au moment qui sera jugé localement le plus opportun.