A notre demande, la CAPD du 15 septembre a fait le point sur les exeat/ineat. Cette date du 15 avait été fixée comme date limite pour ces opérations. Après un débat tendu, le SE-UNSA, soutenu par Snudi-FO et SGEN-CFDT, a demandé à l’inspecteur d’académie qu’il accorde un exeat définitif aux 9 collègues des Yvelines qui restaient en attente, ayant reçu une promesse d’ineat pour l’un des départements qu’ils avaient demandé. Notre pression syndicale fut forte.
Il est dommage qu’une nouvelle fois le syndicat majoritaire, par son silence, n’ait pas jugé bon de soutenir cette demande ! Nous vous avions déjà fait part de notre surprise quant à l’attitude du Snuipp, déjà peu prompt à défendre les collègues sur cette question lors de la CAPD du 17 juin…
Les exeat possibles devaient se situer uniquement dans le cadre de "rapprochement de conjoint" ou du "handicap". Dans un premier temps, l’IA voulait surseoir à toutes demandes d’exeat, renvoyant à fin août les études de cas en fonction de la situation du département. C’est suite à l’intervention énergique du SE-UNSA qu’il avait finalement accepté une évolution. Nous sommes maintenant convaincus que si la position syndicale avait été unanime : sur 10 délégués, 6 étaient pour et 4 sans réaction (SNUipp), l’IA aurait peut-être cédé. L’IA, non contredit par le syndicat majoritaire avait ainsi le libre champ pour faire comme bon lui semblait. Nous continuons à penser que le départ des 9 collègues n’aurait pas mis en péril l’équilibre du département, d’autant que la plupart d’entre eux ne seront pas sur un poste dans les faits, puisqu’étant soit en congé parental, soit en disponibilité !
Le SE-Unsa dénonce d’une part, la gestion purement comptable et humainement discutable de l’administration et d’autre part l’immobilisme "du syndicat majoritaire", qui ne remplit pas son rôle de représentant des personnels.
A l’approche du scrutin des élections professionnelles d’octobre, il est temps de se poser la question de l’efficacité syndicale, entre ceux qui font avancer les dossiers et ceux qui pratiquent surtout la rhétorique au détriment de l’action syndicale concrète, celle qui bénéficie directement aux collègues.