Le SE-Unsa, lors du CTPM* du 8 février, a porté la voix des enseignants pour témoigner de leur exaspération et exiger qu’ils soient écoutés et respectés.
Nous avons dénoncé la politique aveugle des suppressions massives d’emplois qui auront des effets immédiats sur les effectifs des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, sur la scolarisation des enfants de deux et trois ans, sur la prise en charge des élèves en difficulté mais aussi sur le fonctionnement des services ou encore sur l’offre d’enseignement…
Pour le SE-Unsa, le gouvernement fait le choix de la régression. Il le fait aussi en torpillant la formation initiale des enseignants dont on mesure les effets néfastes à travers le découragement des stagiaires et l’effondrement du recrutement.
Sur la carte scolaire, nous avons rappelé au ministère que nous soutiendrons toutes les initiatives d’action, y compris les appels à la grève locaux, qui permettront de revenir sur des propositions injustes et néfastes. Nous nous impliquerons largement dans la construction d’une mobilisation de l’opinion publique qui trouvera son point d’orgue le 19 mars prochain lors de manifestions dans chaque académie.
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* Comité Technique Paritaire Ministériel