Sous un titre joliment polysémique, « Quelle direction pour l’école du 21ème siècle ? », le député Reiss a rendu sa copie au premier ministre. Il y réalise une photographie précise du fonctionnement actuel de l’école avant de présenter un panel d’évolutions. Si elles sont, en partie, de nature à répondre aux préoccupations de nombre d’acteurs de l’école dont les professionnels que nous sommes, elles sont aussi trop souvent marquées par la recherche d’économies et la volonté d’adopter une culture managériale.
Prêt à débattre... fermement !
Le SE-Unsa retrouve dans le rapport Reiss une démarche et des pistes d’évolutions qu’il a lui-même identifiées : pas de solution univoque, la nécessaire adhésion des acteurs, le projet comme déclencheur. Mais il y décrypte aussi une coloration managériale qu’il récuse. Dès aujourd’hui à l’œuvre, celle-ci est très loin d’avoir démontré son efficacité.
Ce travail doit être observé pour ce qu’il est : un rapport. Restera-t-il dans un carton ou, au contraire, sera-t-il la base de propositions alors que l’on entre en période de campagne électorale présidentielle ? Quoi qu’il en soit , le SE-Unsa est prêt à en débattre fermement.
Pour le SE-Unsa, toute évolution ne saurait servir de prétexte à des suppressions d’emplois, à une mise en concurrence des écoles, à une caporalisation de l’école primaire ou à une dégradation des conditions d’exercice des directeurs ou des adjoints. Si ce chantier s’ouvre, le SE-Unsa exigera qu’évolution rime avec amélioration.
Retrouvez l’analyse détaillée du SE-Unsa en pièce jointe ci-dessous