La CAPD traitant des "recours temps partiels refusés" s’est tenue le jeudi 20 mai après-midi.
Le SE-UNSA s’est à nouveau élevé sur la façon peu équitable dont ont été initialement gérées les demandes de temps partiel.
C’est l’avis de l’IEN, chef de service, qui était prépondérant dans l’attribution ou non des temps partiels et des quotités souhaitées. Malheureusement, ce changement de méthode décidé par l’IA, a quelques fois entrainé (en fonction des IEN) des avis qui, au prétexte de l’intérêt du service, pouvaient plus relever de l’appréciation personnelle, voire affective, ou d’une gestion globalisée (limitation du nombre de temps partiels sur une circonscription), que d’une réelle prise en compte des besoins des collègues.
Cela diffère bien entendu d’une circonscription à l’autre, il ne faut donc pas généraliser ce problème. De nombreux entretiens IEN/collègues ont eu lieu et des solutions ont pu être trouvées. Mais cette méthode entraîne de fait une inéquité d’une circonscription à l’autre que nous dénonçons !
Pour ce qui concerne, l’étude des recours par la CAPD, quelques critères précis ont guidés les avis : nombre et âge des enfants, problèmes familiaux ou financiers…
Enfin, des cas, pourtant en tacite reconduction, n’ont pas été accordées, mettant fin pourtant à un engagement sur 3 années : ce qui était bon l’an dernier ou il y a 2 ans, ne l’est plus aujourd’hui ! Si ce procédé est légal, il dénote bien une gestion rigide et purement comptable des ressources humaines.
Cette rigidité dont sont victimes certains collègues est d’autant plus regrettable que l’IA aurait pu voir là le moyen de se délester de quelques Équivalents Temps Plein (ETP). Avec 8000 surnombres, au niveau national, en période de rigueur budgétaire, Le SE-UNSA l’a rappelé à l’IA et nous espérons que cette possibilité puisse, à moment donné, ne pas laisser indifférent.