Depuis le printemps 2009, le collectif défend l’amélioration et le développement des modes d’accueil et la scolarisation des jeunes enfants et s’oppose aux différentes mesures qui convergent vers une dégradation des dispositifs existants. Les actions du collectif ont permis jusqu’ici de repousser la publication des modifications du décret d’accueil collectif des jeunes enfants (qui prévoient notamment la baisse de 50 à 40% des professionnels les plus qualifiés et l’augmentation de l’accueil en surnombre des enfants de 10% à 20%). Mais ce décret reste suspendu comme une épée de Damoclès et risque d’être présenté lors d’un prochain conseil d’administration de la Cnaf. De plus, le gouvernement s’apprête à transposer la directive européenne « services » (ex-Bolkenstein) dans le droit français ce qui inclura le secteur d’accueil des jeunes enfants dans le champ concurrentiel. Cela ouvrirait la porte à la déréglementation totale de l’accueil collectif. Enfin, à l’initiative des sénateurs, un nouveau projet de loi « création des maisons des assistantes maternelles » est à l’étude et passera au Sénat mi-janvier. Ce projet réitère la volonté de développer des « crèches low cost », c’est-à-dire des petites structures collectives, sans normes de fonctionnement et d’encadrement suffisantes.
Une action à Paris est prévue le 6 février pour dénoncer cette situation : défilé et animations théâtrales/musicales.