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SE-UNSA 78


 Par SE-UNSA 78
 Le  vendredi 16 octobre 2009

Lycée : prudence de rigueur !

 

Pas de miracle pour le lycée ! En se contentant d’annoncer un hypothétique rééquilibrage des séries, Nicolas Sarkozy maintient le principe des voies et séries hiérarchisées, pourtant sources de fortes inégalités. Le lycée véritablement démocratique, dans lequel chaque lycéen construit progressivement son parcours de réussite vers l’enseignement supérieur, n’est donc pas pour demain.

Pas de refondation à l’horizon, mais un aménagement de l’existant par l’introduction d’un peu de souplesse dans l’organisation des études. Si modestes soient-elles, ces propositions vont dans le sens d’une meilleure prise en compte des besoins des lycéens tels qu’ils les ont exprimés l’an dernier. Un accompagnement généralisé à l’ensemble des élèves pendant les trois années de lycée, la volonté affichée de faire de l’orientation un processus continu, peuvent constituer une première étape positive.

Encore faudra-t-il que la mise en œuvre suive : dotations suffisantes pour que les nouvelles marges d’autonomie ne se transforment pas en gestion de la pénurie, formation et accompagnement des enseignants pour qu’ils puissent développer de nouvelles professionnalités, clarification des rôles et des missions de chacun dans l’orientation.

Si ces exigences peuvent paraître évidentes à n’importe quel décideur, elles ne vont pas de soi dans l’Education Nationale, qui s’est fait une spécialité des réformes sans moyens, sans accompagnement et sans suivi. Luc Chatel va ouvrir des discussions sur l’ensemble de ces sujets. Le SE-UNSA y fera valoir ses convictions et ses propositions.

>> Retrouvez ce que le SE-UNSA propose au débat sur la réforme du lycée