Pour le SE-UNSA, une réelle politique de la petite enfance devrait être mise en place dans notre pays. Elle devrait ouvrir des choix aux familles, prenant en compte les questions éducatives et sociales. C’est dans cet esprit que le SE-UNSA est membre du collectif « Pas de bébés à la consigne », constitué autour d’associations et de syndicats et qui a déjà lancé une pétition nationale* pour alerter l’opinion publique.
Dans le cadre d’une politique générale en direction de la petite enfance, nous défendons l’existence d’une offre de qualité faite aux familles, articulée autour de plusieurs choix d’accueil complémentaires, individuels ou collectifs, dont l’école maternelle.
Or, dans tous les cas, les choix budgétaires du gouvernement conduisent à une dégradation de la situation. Non seulement les « jardins d’éveil » de Nadine MORANO couvrent les restrictions budgétaires de l’Education nationale dont les 2 ans font les frais, mais ils servent aussi de prétexte à une tentative d’augmentation des taux d’encadrement dans les structures individuelles et collectives accueillant des tout petits : diminution de la qualification du personnel (avec une proportion des professionnels les plus qualifiés revue à la baisse), augmentation des capacités d’accueil en surnombre portée à 20% au lieu de 10% actuellement, agrément passant de 3 à 4 enfants pour les assistantes maternelles …
Le collectif national prend de l’ampleur ; des initiatives publiques anime le premier trimestre de l’année scolaire. Ensemble, nous voulons nous mobiliser pour la reconnaissance de la spécificité des besoins d’enfants de moins de 3 ans lors de leur accueil en dehors du milieu familial et en collectivité.
* à signer sur http://www.pasdebebesalaconsigne.com/