Les évaluations CE1 de mai 2009 font partie du nouveau dispositif institué cette année par le ministère.
Si, au SE-UNSA, nous ne contestons pas par principe les évaluations, nous disons que le contenu, les modalités de saisie et de remontée des résultats ne répondent pas aux objectifs affichés par le ministère.
Sommes-nous dans la même situation qu’en janvier ? La réponse est non.
En janvier, les consignes intersyndicales de tri sélectif des exercices et donc par conséquent de non utilisation du logiciel de l’administration étaient justifiées par :
- la date de passation des épreuves (janvier 2009 au lieu de la fin d’année) ;
- les craintes liées à la diffusion d’un palmarès des écoles.
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Si le ministre a dû admettre la légitimité de ces arguments en janvier, la crédibilité d’un copié collé de ces consignes pour les évaluations de mai est entièrement posée. Le bilan CE1 est bien en fin d’année scolaire et, suite à l’action menée en janvier, le ministre s’est engagé publiquement à ne pas diffuser les résultats école par école. Le SE-UNSA n’exposera pas les collègues à des sanctions financières sans argument pour les défendre.
En conclusion, le SE-UNSA n’appelle pas au boycott des évaluations CE1.
Comment continuer à agir efficacement ?
Le SE-UNSA n’est pas réfractaire par principe aux évaluations. Il considère qu’elles doivent permettre aux enseignants de constituer des repères pour la construction de leur projet pédagogique, pour les élèves de leur classe mais aussi pour le projet de l’école.
Pour le SE-UNSA, c’est bien l’ensemble du dispositif des évaluations nationales qui doit être revu en concertation avec les organisations syndicales représentatives des personnels.
Le SE-UNSA a donc décidé de poursuivre l’action auprès du ministre pour obtenir qu’il prenne en compte ses exigences formulées dans l’intérêt des enseignants et de leurs élèves.
Le SE-UNSA vous tiendra informés des suites de cette action.