Le ministre a annoncé qu’il ajourne la réforme de la seconde et qu’il va relancer les discussions avec les organisations syndicales pour discuter de l’ensemble 2nde- 1ère -terminale. A l’évidence, la crainte d’un développement du mouvement lycéen est à l’origine de ce recul.
Le SE-UNSA, qui n’avait cessé de dénoncer une réforme au pas de charge, concentrée sur la seule seconde et refusant de mener le débat de fond sur l’ensemble de l’architecture du lycée, ne peut que se réjouir de cette annonce. Il n’y aura donc pas de mise en place d’une "nouvelle seconde" à la rentrée 2009.
Enterrement de première classe ou dégagement d’un vrai espace de négociation ? La suite nous le dira. Le SE-UNSA continue à estimer qu’une réforme du lycée est indispensable dans l’intérêt de la réussite des élèves. De nouveau nous ferons donc valoir nos mandats sur le sujet.
Ce retournement du ministre pose une autre question : pourquoi lui aura-t-il fallu 4 mois avant de décider enfin cet ajournement ? La totalité des organisations syndicales le lui avait en effet réclamé devant l’impossibilité d’une réflexion sérieuse dans des délais aussi contraints. Le peu de cas fait du dialogue social est à nouveau illustré