Les programmes seront mis en ligne « vers le 15-20 février » et devraient ensuite faire l’objet d’une consultation des enseignants « d’ici 2 à 3 semaines ».
Les programmes de primaire se présenteront sous la forme d’un document très resserré d’une vingtaine de pages (au lieu de la centaine actuelle), exposant les contenus avec des progressions précises par cycle. Ils s’appuieront sur le socle commun et s’articuleront avec le livret de compétences, selon la DGESCO. Les recommandations pédagogiques ne figureront plus dans les programmes et feront peut-être l’objet de la publication de documents d’accompagnement. La réflexion est en cours et dépendra des demandes exprimées lors de la consultation.
CONTENUS : Les programmes, seront recentrés sur le "français et les mathématiques".
En maternelle ils seront clarifiés et davantage axés sur l’acquisition du langage oral organisé et du vocabulaire et devraient faire une large place au "devenir écolier".
es programmes du cycle 2 devront définir les objectifs essentiels en lecture, écriture et en calcul.
En cycle 3, ils devraient mettre l’accent en français sur la maîtrise de la langue française, la lecture systématique, le travail sur le vocabulaire ainsi que sur des "exigences nouvelles sur la grammaire". Les opérations, le nombre, la géométrie, la gestion des données avec résolution de problèmes devraient figurer parmi les principaux objectifs définis en mathématiques. Un "entraînement systématique" devrait en outre être recommandé, tout comme les exercices, importants dans la "structuration des apprentissages".
L’histoire des arts aura son programme spécifique en "cycle 3 à raison de 20 heures par an".
EVALUATIONS DES ELEVES :
Tous les élèves du public et du privé sous contrat seront évalués en janvier pour les CM2, en avril pour les CE1, en français et en mathématiques.
En CE1, les 2/3 des épreuves devraient concerner le français et 1/3 les mathématiques.
En CM2 les épreuves devraient être partagées à part égale entre le français et les mathématiques.
Toutes les écoles bénéficieront d’une demi-journée libérée pour la consultation des projets de programmes.
Toutes ces informations sont pour l’instant données au conditionnel. Annoncée dans la précipitation, cette réécriture ne s’appuie pas sur un bilan d’application des programmes de 2002 modifiés en 2007. Elles constituent l’habillage pédagogique des lubies présidentielles : réduction des heures de cours, ajout d’une heure de « sport », introduction de l’histoire des arts, etc… Nous serons attentifs au fait que le « recentrage » annoncé ne se traduise pas par un transfert de certaines disciplines vers les heures d’accompagnement éducatif. Nous observerons également si ces modifications s’inscrivent bien dans la logique du socle commun et de la continuité éducative qui en découle.