Xavier Darcos vient d’annoncer la mise en place de « stages de rattrapage » pour les élèves de CM 1 et CM 2 dès les vacances de printemps.
Des stages pour qui ? Dans quel but ? Sur quels contenus ? Organisés dans quelles conditions matérielles ? Sous quel régime de responsabilité ? Avec quelle efficacité pour les enfants ? Avec quelles conséquences sur leur équilibre, ces stages leur supprimant un précieux temps de repos ?
Autant de questions sans réponses… Une fois encore, aucune concertation préalable : l’annonce prime sur la réflexion
Pour le SE-UNSA, avec les « stages de rattrapage », le ministre de l’Education nationale agite ce qui ressemble beaucoup à un nouveau gadget. Après l’accompagnement éducatif et les heures de soutien liées à la libération du samedi matin, il fait miroiter aux familles un arsenal de mesures.
Outre les interrogations sur leur efficacité réelle, toutes sont concentrées hors de l’obligation scolaire. Parallèlement, le temps scolaire, fondamental, lui, pour les apprentissages, est déserté. Sauf pour y faire des économies : les créations y sont sous-estimées d’au moins 1000 emplois par rapport aux seuls besoins démographiques mais le ministre n’en dit mot !
Faire preuve de constance, fut-ce dans l’emploi de mauvaises méthodes et pour une efficacité pédagogique peu évidente, ferait-il partie des nouveaux critères de notation des ministres ?