Carte scolaire :
Pour cette phase 2 de la carte scolaire les effectifs sont en baisse par rapport à ce qui avait été prévu (-269 élèves en prévision) sur les 147573 élèves.
Pour prendre ses décisions d’ouverture et de fermeture, le Directeur Académique prend en compte :
En bref :
- l’allègement des GS, CP, CE1 n’est pas encore généralisé faute de moyens.
- 25 postes RASED restent vacants.
- pas de moyens supplémentaires sur le remplacement.
- certaines écoles avec des effectifs chargés ne peuvent pas ouvrir faute de locaux disponibles ou par crainte de ne pas avoir un enseignant dans chaque classe.
- les moyens attribués aux écoles en QPV sont toujours insuffisants, il faut que la carte de l’éducation prioritaire soit revisitée.
Pour le SE-Unsa la dotation de moyens reste insuffisante dans notre département et met les collègues et les élèves à mal avec des conditions d’apprentissage dégradées.
Les évaluations d’école :
Le Se-Unsa a alerté sur le stress et la peur qu’engendre cette évaluation d’école qui reste floue pour les collègues et qui entraînera une charge de travail supplémentaires aux équipes à bout de souffle. Le Dasen adjoint a précisé que cette évaluation d’école ne devait pas être subi, il faut trouver la bonne temporalité car il s’agit d’un travail de collaboration.
Vœu présenté au DASEN adjoint par toutes les organisations syndicales (SE-Unsa , FSU Snuipp, Sgen CFDT, SNUDI-FO, SNALC)
« Dans toutes les circonscriptions, plusieurs écoles ont été désignées pour une évaluation à compter de la rentrée prochaine.
Nombreuses sont celles qui souhaitent ne pas entrer dans ce dispositif et s’organisent pour résister.
Les organisations syndicales soutiennent ces équipes et sont à leur côté pour les défendre. Ces évaluations ne peuvent être imposées aux écoles.
Les membres du CTSD demandent que les écoles qui expriment leur refus des évaluations d’écoles sortent de ce dispositif. »
Les ZIL REP+ :
Un vœu a été déposé par l’ensemble des organisations syndicales : Vœu présenté au DASEN adjoint par toutes les organisations syndicales siégeant en CTSD ( SE-Unsa, FSU-SNUipp, SGEN-CFDT, SNUDI-FO, SNALC).
« Des collègues remplaçants, affectés exclusivement sur les compensations et pondérations des PE en REP+ ont été informés que la DSDEN prévoit de modifier l’organisation de leurs missions dès la rentrée 2022. Ainsi, il est question de mutualiser tous ces personnels au niveau départemental.
Pour rappel, depuis 8 ans, ces collègues assurent des remplacements sur un secteur précis des enseignants REP+. Ils sont intégrés aux équipes enseignantes et assurent la continuité pédagogique auprès des élèves qui les connaissent.
Les remplaçants concernés n’ont pas été informés en amont des opérations de mouvement et n’ont donc pas pu solliciter d’autres postes. S'ils étaient contraints précipitamment de quitter le dispositif REP+, cela aurait de lourdes conséquences sur leur rémunération, leurs conditions de travail, les trajets, les missions pédagogiques, leur implication dans les projets, et leurs organisations familiales.
C’est pourquoi les organisations syndicales s’opposent à toute modification de l’organisation des TR REP + et revendiquent la création de postes supplémentaires de TR pour le département. "
L’administration a prévu de contacter les collègues concernés. Cette mutualisation permettrait une équité d’accès à une formation de qualité. Elle rappelle que ces collègues sont avant tout des TR et non des TR REP+.
Le SE-Unsa dénonce le manque d’information de ces collègues en amont du mouvement et s’inquiète sur les conséquences financières et la suppression de certains avantages pour eux.